cricri-le-cyclo a écrit :POUCET a écrit :Pffff .... ben va falloir trouver kek'chose avant !!!!!
en 2017 y a un truc organisé dans l'est de la France
Avant de retrouver le TriRh&na 1000 en 2017 , voila la traduction du résumé du Cycliste Allemand, le plus rapide de ce PBP 2015 en 42h et 26 minutes..
Intéressant ce témoignage d' un cycliste sans assistance sur ce PBP
La première fois que j’ai entendu parler de PBP, c’était en 2011. J’avais commencé à pratiquer le cyclisme et voulais être prêt pour la FichKona. Un ami me parla des brevets qu’il aimerait réaliser pour s’y préparer. C’est ainsi que j’allais à Bennewitz et fis le 200 et le 400. 2011 était une année PBP et les choses devinrent un peu folles. Pour moi les 600 kilomètres de la FichKona étaient un challenge suffisamment excitant et je ne pouvais imaginer en faire 1200 en un aller-retour de Paris à la côte Atlantique.
Comment pouvait-on passer tant d’heures sur un vélo ? Que manger, que boire ? Et dormir ? Un tas de questions. Cependant j’étais fasciné depuis le début par tout ce que j’avais entendu sur PBP et j’étais accroché.
Parce que PBP n’a lieu que tous les quatre ans, je disposais de beaucoup de temps pour m’y préparer. Tout se mit bien en place la dernière année, je fis beaucoup de brevets (dont un brevet de 1000 qui me permit de m’engager dans les tout premiers à PBP). Je tenais à partir dans les premiers du groupe A de façon à gagner du temps dans les contrôles sur mon tableau de marche. Grâce à mon expérience du 1000 et du 600, je commençai à élaborer un plan. Un plan très simple.
Je pensais qu’il devait être possible de tenir une cadence moyenne de 30km/h roulant, un maximum de 15 minutes d’arrêt aux contrôles et de ne pas dormir du tout. Au total ça ferait 44h15’. Tant mieux si j’allais plus vite, mais au pire finir en moins de 48 heures.
Naturellement je pensais à ce que j’allais emporter avec moi. Il y a 11000 mètres de dénivelé et tout ce que je porterai aurait un impact durant le parcours.
Les prévisions météo étaient rassurantes, pas de pluie, de 10 à 23°C, un léger vent de Nord-Est. Que pouvais-je demander de plus?
Je décidais de ne prendre ni veste imperméable, ni vêtements de rechange. En fait je ne voulais pas prendre la veste coupe-vent, mais je l’emportais quand même, quoique je n’en avais jamais eu besoin. Je pris le gilet de sécurité.
Il y avait beaucoup de place dans mon sac de guidon (pour la nourriture) et dans mes poches. Ce que je mis dans le sac de guidon : une pompe, de la crème pour la peau de chamois, un téléphone portable, de la poudre isotonique pour les bidons, des cachets de sel et une baguette avec du Nutella. Je fixai deux piles pour la lumière et mon GPS Garmin sur la potence.
Avant le départ de 16h, j’enfilai le gilet de sécurité parce que bientôt le jour baisserait et que je ne voulais pas perdre de temps. Il restait encore un peu de place dans mes poches malgré le coupe-vent, le carnet de route et un peu d’argent, alors je pris un autre bidon. Il ne faisait pas trop chaud et je pensai qu’il me permettrait d’atteindre le premier contrôle de Villaines-la-Juhel (220 km) sans avoir besoin de m’arrêter au premier ravitaillement du kilomètre 140.
Nous sommes arrivés trente minutes en avance au Vélodrome et nous étions à la fin du groupe A (environ 250 personnes). Je n’étais pas ravi d’être ainsi derrière, mais je ne voulais pas piétiner pendant des heures avant le départ pour avoir un meilleur placement. Nous étions suffisamment énervés pour ne pas en plus avoir à se battre pour être devant. Encore quelques minutes pour aller aux toilettes et gonfler les pneus. Dix minutes avant le départ nous avons commencé à rouler jusqu’à la ligne. Je perdis Martin et Olaf pour la première fois. Après un bref discours nous sommes partis à 16h00. Si je m’en réfère à mes précédents, les départs ont toujours été calmes. Il y avait le signal et puis le peloton s’ébranlait. Sans pression, sans bagarre pour les meilleures positions. La plupart du temps je me retrouvais devant, dans le vent et ensuite on roulait à quelques-uns ou tout seul.