Après les Alpes du Sud et la Haute-Savoie, direction la vallée de la Maurienne pour la version 2003.
On était 6 cette année avec un absent de marque, Fabrice, mais un prompt renfort de Thierry et Pierre qui, avec Queue de cerise, Guigus, Frédo et moi, ont rehaussé le niveau.
Le premier jour, on s’est d’abord fait Télégraphe-Galibier sous un superbe soleil (30° à saint-michel de Maurienne). Le col était officiellement ouvert depuis…la veille. Le spectacle au sommet était fabuleux : nous sommes montés entourés de murs de neige impressionnants quelquefois de 6 à 7 mètres de haut, on fait des boules de neige en laissant glisser les mains le long des parois. On en oubliait presque la difficulté terrible qu’est le Galibier et ses 8 derniers kilomètres. Pour ma 3ème grimpée du Galibier, je dois dire que je n’avais jamais eu un tel spectacle. Après moult photos, on a eu du mal a se décider à redescendre.
C’est là qu’on a croisé l’US Postal au grand complet qui se tapait la montée avec un style différent du mien mais qui a l’air quand même efficace. On a finalement décidé de ne pas remonter avec eux car on avait faim. Casse-dale au plan-Lachat dans le refuge du virage. Super accueil à l’intérieur avec un passionné de cyclisme.
Ensuite, pour le retour, les 3 plus en forme sont allés se taper le col du Mollard en supplément et les 3 autres les lacets du MontPascal. Un truc incroyable à flanc de montagne avec des virages tous les 100 mètres. Normalement, faut grimper avec cordes et harnais. J’ai bouffé une paire de patins dans la descente.
Dénivellée de presque 3000 pour les fatigués (151 bornes) et 3500 pour les costauds (177 kms).
Le lendemain, direction l’Alpe-d’Huez et ses 21 virages. Surprise au départ car une cyclo de hollandais de 500 unités se lance en même temps que nous dans l’ascension. Evidemment, ça énerve Frédo et Pierre qui arrivent au sommet en 1h03 en grattant tous les hollandais. Thierry arrive intercalé et Patrick, Guigus et moi en 1h23. Ensuite, repas en terrasse pour récupérer et direction la Croix de Fer sous une chaleur terrible.
Ca été l’enfer cette montée. La chaleur, la fatigue, les longs kilomètres à 10-11%, les passages interminables à 15% n’ont par réussis à nous faire renoncer. On était quand même usés à 2067 mètres. Encore une journée à 2800 mètres de dénivellée pour 112 bornes.
Guigus nous quitte avant le dernier jour.Dommage car on s’est gardé le col de la Madeleine pour le samedi matin. Il faisait très chaud. La montée est relativement facile en comparaison de ce que nous avions déjà fait (presque 1600 mètres de dénivellée sur 19.5 kilomètres).
Au sommet, on s’est installé sur une terrasse au soleil : grandiose avec ce paysage.
Alors voilà, presque 370 bornes et 7500 de dénivellée en 2 jours et demi.
On a trouvé un gîte à Saint-Léger exceptionnel (Le Pressoir) : des repas gargantuesques, un accueil de rêve (l’horaire que l’on voulait pour les repas, un bar-terrasse ouvert à toute heure…) et un prix canon.
Franchement, on va avoir ces images longtemps dans nos têtes.
Je souhaite autant de réussite au Tour de la Pentecôte (mais ça me semble difficile).
Pat à Caisse
