A ceux, pour qui le rideau de douche ne suffirait pas à brosser le personnage qu'ils aimeraient pouvoir incarner jamais, et pour peu qu'ils n'aient pas ouï dire qu'ils auraient déjà pu, l'an dernier, y satisfaire, je conseille vivement de vous rendre, au plus vite, voir ces "Gueules d'automnes" mises en scène et interprétées par Jean-Marie MESHAKA. C'est tout simplement époustouflant, ne serait-ce que parce que vous assisterez à un dialogue auquel je n'ose même pas imaginer que vous serez, jamais, autorisé à prétendre : celui avec l'Etre Suprême : Dieu, "God", "Gody", à défaut de "GODOT". Un sujet d'actualité(s), à l'UMP, si je ne me trompe -trompe allant de pair avec les éléphants chargeant dans les parti(e)s... sentant ! En fait, l'auteur a grandi dans un Liban, véritable tour de Babel des confessions, ce qui, alors, ne posait aucun problème à quiconque. Quand, sur le tard, il a sombré dans l'intolérance à l'aune du fait de l'impuissance du Seigneur ; ce qui lui est "vertement" - le vert est la couleur chère à l'Islam - reproché.
Tout ça vous est proposé aux dates suivantes : 15, 16, 17, 29 et 30 avril.
"Satisfait ou remboursé", à défaut de l'un, je veux bien qu'on m'assénât l'un des trois coups ayant présidé à l'introduction des personnages.