Ben voilà, le duathlon SLT est terminé, c'était là :
c'est sous un soleil timide que les 46 courreurs à pied se sont élancés à 9 heures pour un tour de 8,2 km.
30' plus tard, le premier concurent arrive...
et ne passe pas le relais puisque c'est lui qui enfourche son vélo et part pour les 4 tours et 35,4 km.
Il a à peine disparru que le second courreur arrive en hurlant : " à toi Michel " qui moi , mais oui, c'est bien mon partner
c'est lui :
je ne savais pas comment il courrait parce qu'il a remplacé mon binôme habituel cette semaine suite à une tendinite au talon d'achile c'est une bonne surprise (c'est un vosgien qui remplace un autre vosgien, ils courrent bien ces vosgiens !
et je m'empresse de m'élancer sur le circuit, la température monte vite
non non la vapeur au loin, ce ne sont pas des concurents en surchauffe, c'est juste la centrale de cattenom
Admirez le jeu de jambe au démarrage :
[/centre]
Bon, on revient à la course, je reviens vite sur le premier concurent, j'imagine que la transition n'est pas évidente à faire, je le double et il prend ma roue c'est pas dans le réglement çà ! Il me repasse, je me décale... et ce sera un chassé croisé comme cela sur les 4 tours
mais avant la fin du premier tour un avion à réaction nous double dans LA bosse, tout simplement impressionnant !
On boucle le premier tour alors que les derniers ne sont pas encore partis
et on double, on double, on croise même une photographe écologiste (elle est à vélo) sur le bord de la route qui nous prend en photo mais je peux pas lui rendre la réciproque :
la bosse est terrible (passage à 12%) et elle fait mal, pas trés longue mais à la vitesse où on roule cela brule les jambes et le cardio fini de s'envoler.
Enfin le dernier tour je reste au niveau de mon concurent pour qu'il ne prenne pas ma roue pour la dernière descente avant le dernier coups de cul
on aborde la dernière bosselette avant la ligne droite d'arrivée cote à cote et là je lache le reste, je le passe et ne me retourne pas, j'ai de plus en plus de mal à respirer, la ligne arrive, je ne le sents pas revenir et passe la ligne.
Je fini 2°, en 1h00'02" alors que l'avion est arrivé depuis déjà 2'06" et mon poursuivant est à 9", non mais !
et c'est le trophée :
puis la photo pour le répubicain Lorrain :
Snif, c'est fini, vivement l'année prochaine.