Un débutant dans le Tourmalet, ou l'Odyssée de gromousse

gromousse a écrit :

Je suis allé dévaliser décathlon ce matin. Ils offrent une gamme assez large : maltodextrine pour la recharge glucidique 3 jours avant, malto+fructose pour l'effort prolongé, gatosport, barres... Je vais commander chez Overstim's l'aliment liquide 640 (j'ai beaucoup de mal à manger solide sur le vélo, je perds tout de suite la respiration) et la boisson d'attente. 1er essai ce dimanche.

Attention quand même avec les essais , par exemple pour le 640 fais un essai avant sur une sortie journée comme tu veux le faire dimanche pour voir si tu le digères bien, idem pour les autres boissons.

Pour l' EDT ne prend pas des produits que tu n'as pas testé avant sur toi, car ton copain peut très bien les digérer sans problème alors que toi tu risques d'être malade toute la journée .....

Christine a écrit :

Attention quand même avec les essais , par exemple pour le 640 fais un essai avant sur une sortie journée comme tu veux le faire dimanche pour voir si tu le digères bien, idem pour les autres boissons.
Pour l' EDT ne prend pas des produits que tu n'as pas testé avant sur toi, car ton copain peut très bien les digérer sans problème alors que toi tu risques d'être malade toute la journée .....

Entièrement d'accord avec Christine, il faut tester les produits et idéalement dans les mêmes conditions de température et de fatigue ( certains aliments ne passent plus si canicule ou grosse fatigue).
Un truc génial mais hélas encombrant dans les poches : les compotes à boire en doses individuelles, cela passe toujours!

Oui, c'est bien pour ça que j'ai pris ce que je pouvais chez decath car c'est plus facile de tester. J'ai commandé en plus du 640 overstim pour essayer l'aliment liquide et des boissons d'attente car je n'ai pas trouvé d'équivalent chez decath.

Je vais pouvoir tester le gateau dimanche et le reste dimanche prochain.

cr de ma sortie d'aujourd'hui : le combiné nordique

Bizarre comme titre... j'avais décidé de faire aujourd'hui une sortie en solo, les parcours cck ne me branchant pas trop, le pays welche tentant mais pas envie de prendre la bagnole. Et j'ai encore quelques jours pour faire de la montagne avant l'échéance.
Donc c'est parti, lever tôt ce matin (j'avais prévu 5h30 mais trop dur, 6h finalement) et à l'heure où beaucoup de français se font une indigestion de ballons (les ronds et que les joueurs de l'équipe de France s'obstinent à perdre sans arrêt) moi j'avais décidé de me faire les deux en combiné, j'ai nommé le Grand Ballon et le Petit Ballon. ça fait forcément une sortie assez longue d'où l'heure de départ.

Départ donc à 6h30, après avoir avalé un "gateau sport" made in decathlon. Pas mal ce produit ; il a l'avantage d'être vendu sous forme de trois sachets de 133g correspondant chacun à une portion petit déj', ça évite d'avoir à congeler des restes comme chez overstim. Assez bon au goût, fait en 5mn (12 si on est puriste et qu'on le fait cuire au four traditionnel) : essayé, adopté ! Assez facile à digérer, et pas de sensation de faim pendant plus de deux heures : on garde. Je pars avec trois barres, un "coup de fouet" overstim en cas de coup dur, trois barres et 4 biscuits, plus 2 litres de boisson Hydra endurance Decath' (maltodextrines + sirop de glucose + fructose).

Pour se mettre en jambe, je file vers Aspach, Michelbach et Bourbach, direction le Hundsruck. Il fait un temps assez clément pour un mois de novembre J'ai donc remis le cuissard hiver molletonné (soyons fous des fois qu'il y ait de la neige là-haut), manchettes, coupe-vent... j'ai failli prendre les gants hiver, j'ai gardé les mitaines. Là j'a merdé.

Le Hundsruck est abattu en 33mn (depuis la bifurcation de la route Sentheim/Guewenheim). Même pas mal. Arrêt pipi rapido, barre de céréales... tout va bien.

Direction Bitschwiller, puis Willer sur Thur et le Grand Ballon par le col Amic. Je pense avoir mis moins d'une heure trente pour faire le Grand Ballon si je ne me trompe, dur à savoir parce que mon gps ne me laissait pas voir l'heure à tout le temps m'indiquer une route que de toutes façons je n'avais qu'à suivre. Bref. Déjà qu'il ne faisait pas chaud, mais à partir de 1000m d'altitude, la température a baissé d'un coup, aidée par un vent aussi glacial qu'un vestiaire de l'équipe de France un soir de match contre le Mexique. Je croise un gars qui redescend " ça caille hein ?" C'est clair...
J'ai sorti la deuxième barre, pas le temps de pisser (de toutes façons il faisait trop froid pour sortir qui vous savez). Direction le Platz par la route des Crêtes, le Markstein et tutti quanti. Là je me dis : déjà qu'il faisait froid en bas, faut quand même être con pour avoir idée de rouler sur du plat... à 1000m d'altitude. Bon, je me magne histoire de ne pas geler.
Là où ça s'est franchement gâté, c'est dans la descente du Platz. Depuis cet hiver j'avais oublié à quel point on peut avoir froid en vélo. J'avais les mains congelées, crispées sur le cintre, j'ai manqué de peu de laisser un doigt collé aux poignées de frein en remettant les mains sur les cocottes, en bas. Pour tromper la douleur, je me répétais la prière de Miko l'Esquimau : "Il faut aimer son bâton, la vie n'est qu'un long glaçon". Mais difficile de sourire quand on a les lèvres gelées. Un peu plus loin un marcheur goguenard m'a dit "faites gaffe il y a de la neige 500m après". M'a même pas surpris. Plutôt de ne pas la trouver.

Un rayon de soleil salvateur m'a dégelé à Sondernach. J'ai loupé la route du Petit Ballon ("mais oui c'est indiqué" qu'on m'a dit... où ???) et j'ai dû faire demi tour pour me retrouver sur une route tellement petite et mal goudronnée que j'ai vraiment été sûr de pas me gourrer qu'une fois arrivé en haut. Dans la montée du Petit Ballon ça a été dur : douleur dans la jambe gauche (due au froid et à la reprise de l'effort sur un muscle congelé) et grosse fatigue sans doute due à une hypo. Le "coup de fouet" d'overstim a été salvateur... mais les barres ça ne me suffit pas, je vais tester l'aliment liquide la semaine prochaine. Faut dire qu'avec la température extérieure la dépense d'énergie était costaud...

suite

Arrivé en haut du Petit Ballon, je m'accorde une pause pour manger un pain d'épice. Je file vers la vallée... eskimo deux le retour, et il est pas content... je me suis quand même dit que dans l'autre sens j'aurais peut-être encore plus galéré pour monter : les panneaux "13%" fleurissaient dans la descente du Platz et du Petit Ballon... et ceux qui montaient, ben y faisaient la tête...
Arrivé dans la vallée, j'oblique à droite vers le Firstplan. La température est bien meilleure, il faut dire qu'avec ces conneries on s'approche de midi ; un peu de soleil ça ne fait pas de mal non plus. Le Firstplan, derrière le Petit Ballon c'est du gâteau... pas fâché quand même d'apercevoir le panneau. Je redescends sur Osenbach, le soleil se cache... ben quoi pars pas déjà...

Retour par Osenbach et le Bannstein. Celui-là m'a quand même fait grimper à 160 pulses...faut dire qu'avec 120km et 2600m de dénivelé dans les pattes, dans le Bannstein on la ramène moins... je l'ai trouvé franchement plus long que la dernière fois celui-là...

Le retour vers Mulhouse a été sans histoire, si ce n'est que je n'avais plus trop de jus. Au total, 156km, 3051m de dénivelé pour 7h38 de selle pauses comprises soit 20,4km/h de moyenne. En gros la même chose qu'à l'EDT... sans le Tourmalet ! Celui-là va se monter au courage... les jambes seront lourdes, et le coeur peut-être déjà aux abonnés absents

Point positif : si je reste au-dessus des 20 km/h de moyenne, à part dans les 60 premiers km plus roulants je ne craindrai pas l'élimination. Après il faut finir. Encore quatre semaines de préparation et on y sera ! Sans compter que les trois derniers jours ce sera repos complet. Ma foi, qui vivra verra...

Compteur : 2280km. La barre des 3000 risque de ne pas être franchie. Mais bon, avec le dénivelé que je me mets dans les jambes en ce moment, c'est aussi bien que de faire 3000 bornes à Longchamp je suppose.

A plus dans le bus courbaturé

gromousse a écrit :

Au total, 156km, 3051m de dénivelé pour 7h38 de selle pauses comprises soit 20,4km/h de moyenne.

Félicitations, Gromousse, car avec le temps de ce WE, fallait avoir une bonne dose de volonté!

Je suis tout à fait confiante désormais dans ta capacité à terminer honorablement l'EdT 2010!

Le BCMF va encore permettre de te rassurer et de parfaire ta condition, qu'il faudra bien sûr entretenir jusqu'au jour J!

gromousse a écrit :

Compteur : 2280km. La barre des 3000 risque de ne pas être franchie. Mais bon, avec le dénivelé que je me mets dans les jambes en ce moment, c'est aussi bien que de faire 3000 bornes à Longchamp je suppose.

A plus dans le bus courbaturé

Chapeau gromousse.
La distance de l'EDT tu l'as dans les jambes, le dénivelé aussi et en plus avec la sortie de ce matin tu te forges un super mental. Bien sur tout le monde espère une EDT avec une météo clémente, mais si il devait y avoir un temps de M.... tu seras prêt à faire face et ça vaut plus que les quelques kilomètres qui te manque pour atteindre les 3000 bornes.
Pour ce qui est du délai et sur ce que j'ai vu lors de notre virée tu n'as aucun souci à te faire.
Récupère bien

Merci pour vos encouragements ça fait plaisir de se sentir soutenu.

Sur le BRV je vais faire le circuit long, surtout pour pouvoir tester l'alimentation car sur le court avec 60km de plat il n'y aura pas besoin de faire plus que les ravitos. Je vais essayer de partir tôt et de garder un bon rythme. Je vais aussi me goupiller une sortie mercredi, mais j'ai un rendez-vous en début d'aprèm donc je ne pourrai pas être au rendez-vous club. A+

Salut Gromousse,
tu sais que l'on a faillit se voir ce samedi parce que j'ai reconnu la partie que je ne connaissais pas du REV, mais le matin c'était en voiture à cause de la pluie et je n'avais ni envie de salir mon beau vélo tout neuf ni envie de me saucer par cette température. Nous sommes donc parti avce Christine de Gérardmer pour nous arréter au resto à Orbey et aprés un bon repas, la route ayant séché, j'ai sorti le new cervélo de sa housse direction entre autre le petit ballon, le platz, le gd ballon et le col amic. Donc petite sortie de 103 bornes mais 3200 m de D+ et l'aprés midi en petit joueur... je n'ai pas eut ta volonté pour rouler sous la pluie et dans le brouillard.
Allez on y croit tous pour nos objectifs respectifs

Ah bah non moi j'ai roulé dimanche on s'est raté de 24h. Dimanche matin le temps était sec, mais froid...
Le REV c'est un truc qui me plairait bien, surtout en équipe ; ça pourrait être un sacré objectif pour une année future. Cette année ça tombe le même weekend que l'EDT ; le compte à rebours est lancé pour les deux !

Deux infos concernant l'ETD vu sur le site :

16 juin : une dernière occasion de s'inscrire !!

Suite aux annulations de certains groupes auprès d'agences étrangères, il reste une centaine de places disponibles. Pour y accéder, il vous suffit de renvoyer rapidement votre dossier d'inscription complet ( bulletin pdf ) par courrier. Les 100 premiers dossiers seront retenus et rapidement intégrés sur la liste des inscrits. Ne perdez pas de temps !

Imprimez vos confirmations d'inscription
Sur la liste des inscrits, vous pouvez désormais visualiser et imprimer votre confirmation d’inscription. Elle vous sera nécessaire pour retirer votre dossard sur le village accueil à Pau. Afin d’éviter les surprises de dernière minute, il est préférable de l’imprimer dès maintenant.

N'oublies pas de le faire Gromousse

J'ai pris un peu de retard ... Bravo Boris, de l'excellent Gromousse Dans le texte et sur la selle l'EDT finger in the noize

cr d'hier : "Un gromousse sur le BRV"

HIer matin donc, 5h05 arrivée du break Bridou devant chez moi. Il passe mon numéro de deux portes et fait demi-tour sur mon signe. Signe du destin sans doute pour Bridou, on le verra tout à l'heure.
on arrive à Horbourg, je récupère le maillot cck de Jean-Marie (merci Jean-Marie) pour porter pour la première fois les couleurs du club. Le temps de trouver un coin pour cacher mon maillot habituel, les cck sont partis... bon... Je prends la roue d'une cyclo alsaco-belge (sisi ça existe) et on papote un peu, le temps de rentrer sur le groupe des cck qui roulent à quelques centaines de mètres. Premier ravito... l'impression qu'il est pas trop indispensable, c'est du luxe ; comme je teste les produits alimentaires aujourd'hui, j'ai déjà un gâteau sport et du 640 dans le ventre, largement suffisant pour se passer du quatre-quart du matin. Mais comme il est bon... je repars assez vite, dans l'optique de maintenir les 20km/h de moyenne requis (pauses comprises bien sûr).
Les premiers 100km sont passés comme un éclair. J'ai roulé avec les cck, Jean (un peu), Philippe Messerlin (un peu plus... avant qu'il ne me largue ) et les deux François (beaucoup, on le verra). Pendant ce temps Bridou a déjà raté le Kreutzweg depuis un moment ; on se demande tous comment il a fait pour disparaître comme ça... mais bon il est solide le vieux, on se dit qu'il doit être en avance mode RAS. : : p p

Bref, la "petite difficulté" évoquée par Panda avalée (sur une route forestière pas vraiment praticable ), la partie la plus difficile commence, à savoir l'ascension au Champ du Feu. Là c'était vraiment un bon moment ; d'abord la vallée de la Bruche, Fouday où j'ai passé des semaines de vacances étant gamin... vous avez déjà remarqué que j'avais un côté "madeleine de Proust" assez prononcé ; je l'air essenti de nouveau, au souvenir des repas pantagruéliques zet gastronomiques pris dans ce fabuleux hotel, j'ai nommé "Chez Julien", à Fouday. Je ne sais pas si les cyclos ont pris le temps de le regarder, c'est un magnifique complexe hôtelier, avec plusieurs maisons, un restaurant gastronomique où on sait manier aussi bien la grande gastronomie française que la cuisine locale, et avec le même talent. Ajoutant à ça des prestations 5 étoiles avec tout le confort (spa, etc...) des semaines à thème (randonnées pédestre et même vélo je crois, cochonailles, gibier...) et un accueil impeccable de toute la famille de Julien... je ne peux que vous conseiller grandement cet établissement.

Bref, ces doux moments évoqués, on attaque la montée, plutôt longue et dure, mais quels paysages... vraiment fabuleux ! Je croise Jean-Marie qui fait des photos sur le côté, sympa Jean-Marie ! Il joue les touristes, mais c'est bien là le plaisir de ce genre de journée. A la limite, le faire sur deux jours est plus dans l'idée de ce brv, car sur une journée l'effort est au moins sinon plus soutenu qu'une cyclosportive "classique", à part les 3 ballons peut-être... bon en tous cas moi j'en ai bavé...

Un bémol quand même à cette journée... tout ce qui va suivre ! car franchement, les organisateurs auraient pu se passer de ces routes forestières, dont le seul avantage est qu'elles sont ombragées. Pour le reste, pas de point de vue, des routes défoncées voire impraticables en vélo de route, des barrières fermées très dangereuses même à faible allure... non vraiment, pas le top. On passe sur les nombreux graviers répandus tout le parcours... je suppose que les organisateurs n'ont pas pu y faire quoi que ce soit, mais ils auraient pu notifier les parties les plus dangereuses, parce qu'on a fait un ou deux "tout droit" qui auraient pu mal finir...

suite et fin...

La fin du brv fut assez dure ; dure pour l'organisme avec la chaleur bien présente dure par le parcours avec une boucle forestière... assez bof on va dire... on termine par un Schaentzel tout facile qui s'est transformé pour moi en épreuve, affaibli par une hypo à 3km du sommet, je finis l'ascension au radar et mange environ 3 saucissons et deux pains au dernier ravito ! Les tous derniers km se font même pénibles, les tours et détours dans les maïs, des virages à la perpendiculaire plutôt malvenus, et même une partie de liaison au milieu d'un champ, on croit rêver à 5km de l'arrivée...

Croyant être en retard sur Bridou, je lui téléphone : il est encore à 20km de l'arrivée, il a loupé le Kreutzweg ! Trop fort ce Bridou, 220km ça lui suffit pas, il faut encore qu'il en rajoute

Bilan de la journée : presque 12h de vélo, 225km au compteur à 19 de moyenne pauses comprises, on est au-dessus du quota EDT mais il n'y a pas trop de marge...

Ma notation sur le BRV ? Ravitos, 8/10 (j'aurais mis 10 sur la qualité des produits, mais le ravito de midi était vraiment cheap pour qui n'avait pas pris le plateau repas, 3 bouts de gâteau qui se battent en duel, et panne d'eau en haut du Schaentzel... ) ; accueil du club organisateur, 11/10, vraiment super !
Parcours : 5/10. Franchement, si j'avais crevé dans une de leurs maudites ascensions forestières, ou si j'étais tombé comme l'un des participants, j'aurais maudit le ccc jusqu'à la 7è génération.

Compteur : 2505km. Le mot d'oredre d'aujourd'hui ? Courbatures... et mal aux pieds ; il paraît qu'on n'y peut rien... ça va être dur à l'edt...

Dommage que tu n'étais pas dispo le Samedi, nous avons fait une sortie sublime au Chasseral, là les notes concernant la bouffe et le paysage aurait été bonne je pense, et celle concernant les routes excellentes :-)...

Ne remue pas la cuillère dans la plaie béante ; Bridou m'a parlé de votre super sortie... ce sera pour une prochaine fois !

Vie et mort du gromousse en Hundsruck

Le Hundsruck... premier col franchi, dans la douleur ; sous-estimé, le col facile du début de saison... eh bien il m'a quand même fait souffrir cet après-midi, lors de la montée chronométrée du Floridor. J'avais peu de temps devant moi, je suis parti à 14h30 direction Vieux-Thann avec l'objectif de faire environ 70 km à fond avec la montée dedans.
Inscription, départ dans 9mn... de toutes façons vu la température extérieure je suis déjà trempé de sueur de mes 20 premiers km. Et c'est parti... je suis parti le plus vite possible avec l'objectif de garder la plus grande cadence possible.

Assez rapidement la pente s'élève et le mauvais revêtement casse un peu le rythme. A peu près à mi-course je me fais doubler par le concurrent parti une minute derrière moi... bon ça fait pas plaisir, mais en même temps je ne rêve pas, je terminerai probablement dans la fin du paquet. Près du sommet un deuxième me double... mince... faudrait pas être trop ridicule quand même... je reçois des encouragements de ceux qui redescendent ; c'est toujours sympa, l'encouragement des concurrents, c'est assez spécifique au vélo ça quand même ; j'ai pratiqué d'autres sports en compète et j'ai assez rarement vu des adversaires s'encourager les uns les autres...
Je contrôle mon cardio, je suis dans la limite de la zone 5 ; mais curieusement, je n'arrive pas à faire grimper le cardio au-delà de 172bpm, alors que j'avais déjà atteint 181 lors d'autres sorties. C'est peut-être la chaleur ou la digestion je sais pas.

L'arrivée en haut est sans histoires ; je réalise le superbe temps de 24 minutes quand les meilleurs grimpent autour des 15-16mn !! Je me suis fait doser par un paquet de gamins à peine sortis de la cour de récré... j'me sens vieux tout d'un coup là...

Je laisse mon dossard en haut pour basculer de l'autre côté avec l'intention de passer dire coucou aux cck de permanence entre Guewenheim et Soppe le bas. Je pense être arrivé juste trop tard, au calvaire (si c'était bien là ?) je vois une voiture et deux gars dont un occupé à alléger sa vessie... il a pas l'air d'avoir besoin d'aide je leur dit donc un "salut" mais je suis loin de connaître tout le monde au cck. Puis je rentre sur Dornach.

Total de la sortie, 70km à presque 25 de moyenne, ce qui n'est pas si mal vu qu'il y a eu une quinzaine de minutes perdues à l'inscription puis encore 5 ou 10 en haut du Hundsruck. Je donne toutes mes moyennes pauses incluses ; j'ai réglé mon compteur de manière à ce qu'il ne s'arrête pas quand il ne détecte pas de mouvement ; pour moi ce qui compte c'est la moyenne globale car les temps de ravito sont pris en compte dans les cyclos et en particulier à l'EDT.

Compteur : 2575 km. A+ dans le bus