Nouvelles des survivants au tour "Pentecool" 2008.
Si vous êtes accro de Charles - AZNAVOUR, sentant ! -, en vous avouant "qu'ils sont venus, ils sont tous là, même du nord de l'Ialie...", vous ne pourrez pas ne pas penser à cette incomparable "MAMMA".
Parce que si, le matin, le temps était celui dédié aux enterrements, à la pause, au resto de Ferrette, tous les "bras cassés", "va comme je peux", "pousse-toi de là que j'm'y mette" étaient rassemblés pour nous (ac)cueillir, dès fois qu'on se casse pas, avec l'idée fixe "chevillée au corps" de se faire une place autour de la table. Du reste, le local "Toilettes" n'affichait-il pas "Poussez", ce qui laisse à penser qu'il se trouvait quelques constipés fréquentant l'établissement (c'était pour rendre le lieu propre, après usage).
Après que nous ayons dûment constaté de la réalité de leurs tracas, nous nous sommes employés à ravitailler nos organismes émoussés par cette tôle ondulée que constitue le Sundgau.
Mais, quand on se retouve à neuf, je ne vais pas risquer de passer pour neu-neu en vous précisant que nous n'avions rien de neuf à ajouter ; aérophagie oblige ! Sauf que, même dépourvus du mytique sifflet transcendant les a(l)colytes, à 14 h 30 nous reprenions nos montures, lesquelles avaient trouvé, le temps de la halte, un lieu hautement sécurisé. Pour qui, pour quoi, on se le demande ? Se trouve-t-il encore quelqu'un, à l'heure des TGV et par les temps qui courent, qui se trouve avoir assez d'entrain pour subtiliser un deux roues ? Que n'henni, dirait l'étalon, sitôt les talons tournés.
Si bien qu'on serait de retour à l'écurie, pour ce qui ne s'obligeraient pas à passer par l'abreuvoir, sur le coup des 16 h 30. Le sentiment du devoir accompli, confortant l'idée, qu'au plus chaud de la bataille, les Iznogoud feront toujours l'affaire.
"Veni, vidi, vici" se serait contenté de dire quelque auguste César. Preuve que je ne serai jamais qu'un sous-fifre.