Timbré, mais pas félé !

Les mauvais jours s'annonçant de retour, je compte occuper quelques unes des soirées d'hiver à la remise en ordre de ma collection de timbres de France. Celle des "Ballons Montés" ayant pris le pas depuis plusieurs années. Aussi suis-je à la recherche - il n'y a pas de petite économie - de fameux catalogue Yvert et Tellier France. Pas celui de l'année, vous vous en douterez, parce qu'il suffit, pour ce faire, d'aller chez le marchand du coin, non, simplement d'une édition plus ancienne. Parce qu'elle ne présente plus guère d'intérêt, pour le collectionneur toujours friand de la dernière mouture, et, pour moi, convient parfaitement afin que je me plie à l'ordonnancement qui fait foi dans la haute aristocratie. Tout ça, pour que de chaudes bises permette au généreux prestataire de service d'accéder, en franchise d'affranchissement, au hit-parade du show-biz.

Comme quoi, le , lui aussi, pêche, quand il n'est pas en chasse.

De quelle année ?

Sans importance, même si à n'être pas trop vieux je pourrais continuer à affranchir mes correspondances en franc, évitant d'utiliser ceux ayant quelque valeur. Mais, pour qui collectionne toujours, on aime bien voir l'évolution des cours, d'une année sur l'autre.
Parce que, tout le monde ne le sait pas, mais la valeur faciale d'un timbre demeure, ad vitam aeternam ; suffit d'effectuer la conversion avec l'€uro.
Avec ma nouvelle collection - déjà une bonne quinzaine d'années, quand même -, chaque pli ayant pris la voie des airs, entre septembre 1870 et fin janvier 71, c'est une toute autre approche : celle faisant de chaque correspondance un morceau d'histoire. Ce qui, du reste, m'a amené à rédiger un bouquin dont je suis l'unique détenteur, avec cartes, historique de chacun des 66 vols. J'ai même reconstitué une queue de pigeon voyageur afin de montrer comment étaient fixés ce qu'on nomme pigeongrammes, et que tout le monde pense être attachés à une patte de l'oiseau. Pour un ancien militaire, la guerre, assurément, c'est le moment où toute l'inventivité de l'homme se réveille. Reste, cependant, qu'en maintes occasions mieux aurait été qu'il continue à vaquer à ses occupations, même si elles ne brillaient pas au firmament, par leur zénith.

PS : Le Méchant : , se fait Mercure, quelle que soit la température du moment, pour prendre possession de l'objet qu'il convoite. Y-a pas de souci à se faire ce ce côté là ! et prie - une fois n'est pas coutume - pour un dénouement heureux de l'affaire.

Reste, maintenant, à croiser les doigts, pour qu'au Rouge on lui préfère, momentanément, les Bleus. Mais c'est une autre paire de manches... pour ne pas dire de "branquignoles" !

La recherche a aboutie, un certain Francis, bien François, consentant au transfert de l'ouvrage, de son "rayon", à ma bibliothèque, sous réserve que, via la petite reine, j'en prenne livraison. Grâce à lu !, et longue vie à qui se tient à la "page".