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Historique de la discussion

Message

Bridoultra
Membre

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Date du message : samedi 13 septembre 2014 à 19h15


choki a écrit :

Merci Michel et Christine, pour ce CR.

Choki


Et un CR de plus qui nous vient de PIERRE CARLIN .......



. ..Dossard N11 sur ce TriRhéna 1000 2014......... Je l' ai reçu sous forme de fichier PDF .... le voilà en images........

BridoUltra 67

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choki
Membre

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Date du message : lundi 18 août 2014 à 13h49


Merci Michel et Christine, pour ce CR.

Choki

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POUCET
Membre

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Date du message : lundi 18 août 2014 à 09h24


Christine a écrit :

A bientôt pour une prochaine édition, mais auparavant il y aura le Paris Brest Paris.


SUPER


MERCI MICHEL
MERCI CHRISTINE

à bientôt pour de nouvelles aventures .....

Le Petit Poucet
mais rien ne sortait ....

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cricri-le-cyclo
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 18h25


chouette!!!!! et en plus Christine est venue faire la surprise.... C'est cool ça... Bon pour te reposer pense à faire du jardinage

http://cricri-le-cyclo.over-blog.com

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Christine
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 18h14


cricri-le-cyclo a écrit :

allez encore un effort tu es bientôt rendu

Christine m’appelle de plus en plus souvent, je roule à à peine plus de 20 de moyenne. Je retrouve le carrefour où Chantal nous disait au-revoir quelquesss heures plus tôt, Il ne me reste plus que quelques kilomètres quand la pluie fait son apparition avec le vent.

Je m’arrête pour remettre le goretex, je trouve ce final interminable, le compteur n’avance pas. Je commence à reconnaitre certains bâtiments du bord de la route, je ne dois plus être très loin. Je m’arrête à un feu rouge et 2 gars dans un camion me demandent leur route… je leur dit que contrairement aux apparences, je ne sais pas lesquelles, je ne suis pas du coin et je ne peux pas les aider.

Nouveau, dernier coup de fil, d’ondes, de Christine, t’es où ? J’en sais rien je suis à un feu rouge je ne me repère pas, il fait nuit, il pleut, pas très fort mais la route est mouillée et je ne vois pas les repérages CCK qui sont pourtant là.

Je fini par passer le feu au rouge puisqu’il ne veut pas changer de couleur et il n’y a personne. La trace GPS donne virage sur virage, le Bryton ne sais plus où donner de la tête, les distances sont trop courtes, il n’a pas le temps de réagir.

Il est comme moi, il est perdu, et pourtant je sens la bonne odeur de l’écurie. Je vois un vélo passer au bout de la rue derrière moi, je fais demi-tour et au bout d’un moment je fini enfin par reconnaitre la salle Fernand Anna, un dernier virage à gauche et je vois des silhouettes qui s’agitent au milieu de la rue, c’est là, j’y suis, il est 2 H 16, j’ai réussi à en venir à bout de ce premier Trirhéna depuis le temps que l’on en entend parler.

Une joie profonde m’envahie, Christine est là avec les bénévoles, j’avais bien pensé lui dire de venir sans oser lui dire. Il y a de l’ambiance dans cette rue de l’oranger à 2 heures du matin et quelle ambiance !!!

Bridou récupère mon carton jaune une dernière fois. Il ne me reste plus qu’à me déséquiper et à me restaurer un peu avant de prendre un bonne douche, cela fait du bien de se laver après tout ce temps passé à transpirer et sous les intempéries et …. Me coucher dans cette fameuse salle Anna. Certains dorment déjà et le font entendre… et cela ne me dérangera pas longtemps.

Je me réveille juste pour l’arrivée du brevettiste suivant, UWE. Christine est encore là, elle ne s’est pas couché et a suivi l’ambiance de ce Trirhéna au cœur du centre nerveux, le club house du CCK.

A peine levé que je suis à nouveau dans l’ambiance, il y a du pain frais - j’adore le pain frais - et du Kougloff pour le petit déjeuner . Tout est fait comme sur les ravitaillements pour nous remettre en bon ordre de marche.

On traine un peu dans la salle, on dit qu’on va rentrer à la maison et il y a toujours une bonne raison pour rester encore un peu dans cette ambiance.

Et Danielle et Poucet finissent par arriver, on en profite pour remercier encore une fois les co-organisateurs et bénévoles présents sur place et on repart avec des images et des souvenirs plein les yeux et la tête.

Quelques chiffres : ……..1 032 km - 15 065 m de dénivelé - 48h 45 de vélo……et un total de 57 H 06 ce qui fait quand même 8 H 21 d’arrêt.

Pente maxi 20 % - Température de 10 à 35° - 18,1 km/h arrêts compris et 21 km/h sans les arrêts

A bientôt pour une prochaine édition, mais auparavant il y aura le Paris Brest Paris.

Christine

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cricri-le-cyclo
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 16h46


allez encore un effort tu es bientôt rendu

http://cricri-le-cyclo.over-blog.com

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Christine
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 16h26


Je passerai le col de Fouchy à 11H07, ce col m’était connu de réputation pour sa course de côte, la montée est sympa mais la course de côte est toujours bien connue et particulièrement de plusieurs motards qui se lâchent dans ces épingles.

S’ensuivent les cols des Bagenelles et du pré de Raves, encore une légère montée et c’est de la descente très roulante qui va nous emmener jusqu’au Ban sur Meurthe.

Une petite route à gauche et me voici en route vers le défilé de straiture et le dernier ravitaillement CCK ou m’attendent Bridou et Denis.

Autant il est facile de pédaler et de rester sur le vélo, autant la descente du vélo est compliquée. Le corps est habitué à une position et une amplitude de mouvement, aussi quand on fait un changement important cela devient une épreuve.

Heureusement les bénévoles sont aux petits soins pour nous prendre en charge avec nos montures.

Autant j’avais froid au sommet du Chasseral, autant j’ai chaud sous cette tente. Je cherche l’ombre et le courant d’air en me rapprochant du bord de l’abri. Je mange une et même 2 soupes à ce ravito, même si ce n’est pas mon plat préféré. Cela passe bien et cela favorise l’hydratation et lave la bouche du goût sucré de tout ce que l’on peut avaler à la va vite.

Je reprends ma route vers Longemer où un crumble m’attend… mais j’y arrive trop tôt et Bertrand est encore au boulot, il devra manger ma part…

Je remonte le col des Feignes et entreprend la descente de la vallée de Chajoux, je suis sur des routes bien connues depuis le Col du Bonhomme, tellement connues que je ne fais plus trop attention au GPS, et paf, je rate un carrefour sans m’en rendre compte et descend jusqu’en bas et le centre de la Bresse, du coup il faut que je remonte le début du col de Grosse Pierre et 3 km de plus dans la musette…

Je bascule au col de la croix des Moinats, envoie la photo à Christine et engage la descente sur une belle route refaite à neuf pour le tour de France. Malgré le chargement je passerai plusieurs fois les 70 km/h au cours de ce BRM, en descente.

Maintenant il faut s’extraire de Remiremont la pente fait mal, je la connais bien pour l’avoir faite à plusieurs reprise mais jamais avec autant de km dans les jambes, je prends mon mal en patience et peut envoyer la photo à Christine.

C’est en arrivant à Fougerolles que je mangerai la crêpe que Danielle m’a préparée et emballée. Photo, pointage et c’est reparti pour Raddon et Chapendu où je fais le plein des bidons, enfin presque, juste de quoi rejoindre Giromagny et le dernier point d’eau avant l’arrivée.

J’en profite également pour manger le sandwich de Danielle. La dernière fois que j’étais dans ce village c’était pour l’arrivée des 3 ballons, là, il me reste encore un bon 130 km et une montée qui m’inquiète un peu : Esmoulières, la pente est sévère, je zigzague pour diminuer un peu l’effet de la pente et alterne danseuse et selle.

J’arrive enfin sur le plateau et je repasse le grand plateau que je garderai jusqu’au pied du ballon d’Alsace. Etonnamment quand je tire gros j’ai moins mal aux fesses et je redescends une ou 2 dents à chaque fois que je monte sur les pédales.

La nuit arrive quand j’entame la dernière grosse montée de ce Trirhéna, le Ballon d’Alsace . J’attaque doucement le début de cette montée jusqu’aux dernières maisons, c’est à mon avis la partie la plus dure.

Je me sens un peu euphorique et accélère mais peu de temps après je sens qu’il faut que je me tempère, je temporiserai tellement bien qu’il me faudra 1h20 pour venir à bout de cette grimpée que je fais en 30 mn … frais.

Arrivé au sommet, je me couvre bien, photo pour le pointage et j’embraye dans la descente qui me parait interminable, j’ai du mal à me repérer, le saut de la truite arrive enfin, il faut reprendre le pédalage pour avancer suffisamment vite. Des gens m’attendent à Kingersheim !!

Dernier plein du bidon à Giromagny, j’ai vérifié sur le road book, c’est le dernier point d’eau avant l’arrivée. J’ai vraiment l’impression de rouler vite, mais quand je regarde le compteur il n’est pas à la hauteur de ce que je pense…

Je surveille le GPS comme le lait sur le feu et ce n’est pas pratique car depuis un bon moment la fixation a lâché et c’est dans la sacoche de cadre qu’il se trouve.

Je dois l’ouvrir à chaque fois ce qui m’oblige à quitter la route des yeux de longs moments, je ralenti à chaque fois ce n’est pas le moment de faire une chute et plus question de faire un mètre de détour en plus !

Christine

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cricri-le-cyclo
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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 11h16


Citation :

Je pointe à Biederbach mon carton jaune, m’équipe pour la nuit et repars rapidement. J’essaie de limiter les arrêts au strict nécessaire et tente de faire coïncider les arrêts pipi, équipement ou autre besoin physiologique avec les pointages. C’est pour cela que j’ai fait une bonne vidange à la pizzéria (tout ça pour 11€50 je le rappelle).

Même chez Feu Vert la vidange est plus cher

http://cricri-le-cyclo.over-blog.com

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Christine
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 11h12


la suite..............

Le pointage suivant est à Mumliswil, je suis au téléphone avec Christine quand je rentre dans le village et je rate le panneau d’entrée, je fais demi-tour pour la photo.

Depuis le PBP 2011 j’ai pris l’habitude de mettre les oreillettes, comme cela Christine, ou d’autres peuvent m’appeler et me parler facilement.

Au besoin, je me sers du téléphone comme lecteur MP3 et met de la musique pour me redynamiser de temps à autres.

Il est midi passé et quand je traverse les bourgs, quelques odeurs me donnent faim. Je fini par avoir une très forte envie de pizza, je m’arrête devant une pizzéria rapide… qui n’est pas encore ouverte, pas avant 17h.

Donc direction le village suivant et à Steinnen je trouve une terrasse accueillante, j’appuie mon vélo contre la haie et m’apprête à rentrer quand une goutte, puis 2 puis les autres commencent à tomber. Le temps de déplacer mon vélo sous un parasol et de rentrer dans le restaurant, comme tous les clients qui rentrent avec leur assiette.

Je m’attable en face d’un calzone et d’un coca en regardant l’orage à l’extérieur, pas un temps à mettre un cycliste dehors. Quelle surprise au moment de payer l’addition !! 11,50 € pour un calzone, un coca, une coupe de glace et un café double… Autre bonne surprise, l’orage s’est arrêté et la route a séché.

Il est 15h, je repars en direction de la prochaine équipe CCK qui est installée à Munstertal, j’y serai à 17h50.

Quel plaisir de retrouver des têtes connues et souriantes. Je ne pense pas y être resté longtemps comme je sortais de table. Mon objectif est de rejoindre Chatenois pour y dormir un peu, je ne veux pas m’arrêter avant.

Je pointe à Biederbach mon carton jaune, m’équipe pour la nuit et repars rapidement. J’essaie de limiter les arrêts au strict nécessaire et tente de faire coïncider les arrêts pipi, équipement ou autre besoin physiologique avec les pointages. C’est pour cela que j’ai fait une bonne vidange à la pizzéria (tout ça pour 11€50 je le rappelle).

Je commence à avoir les paupières lourdes, je devrai faire quelques arrêts pour fermer les yeux. Lors de ces arrêts, je ne descends pas du vélo, je me cale sur le cadre, mets les mains sur le cintre et la tête sur les bras. Je me sens partir 2 ou 3 fois et cela repart.

Cette nuit a été dure pour arriver au pied du Haut Koenisgbourg. Plusieurs fois j’ai eu des hallucinations, notamment des oiseaux noirs qui sortaient de la route (c’était des retouches de goudron).

C’est dans ces moments qu’il faut s’arrêter, l’endormissement n’est plus loin.
L’attaque de la montagne du château me rebooste, le début est assez facile puis la pente se durci, vu du bas cette montée ne semble pas terrible mais une fois dedans je n’en vois pas la fin, pas moyen de me souvenir de cette montée que j’ai déjà faite.

Je vois des lumières, mais c’est le village qui est en contrebas, j’essaye de voir les lumières du château mais je ne les verrai jamais, à l’heure où j’y suis tout est éteint. Je cherche les poubelles de la question du carton jaune, fait une petite photo et engage la descente vers l’auberge (Ravito-dortoir) de Chatenois.

Quand j’arrive chez Danielle et Poucet les Autrichiens sont en train de dormir, je mange un peu et je croise Thomas et Stephan qui se lèvent quand je m’apprête à prendre leur relève. Je me rechange avant de me coucher et m’endors très vite. Il est 4h15 et je demande à Poucet de me réveiller à 5h30. Chose qu’il fera en plus.

Je prends un solide petit déjeuner au pain frais s’il vous plait !!! Danielle me prépare une crêpe à la confiture de brimbelles et un sandwich, ce sera pour plus tard. Le jour s’est levé, la température est agréable et le soleil se lève.

Après les terribles pentes du Tortour (merci Monsieur Bridou) suivi de celles avant de passer la frontière pour revenir en France (merci Monsieur Poucet) voici maintenant une traversée de village sur les pavés, après 700 bornes mes fesses ne savent pas qui remercier ???

En montant au champ du feu un cycliste me dépasse, il a l’air facile, normal, il n’a pas de sacoches, moi j’en ai sur le vélo et sous les yeux. Il ne s’éloigne pas trop vite cela me donne du baume au cœur. J’arrive enfin à cette colonne du champ du feu. Le prochain col sera le plus facile du Trirhéna, il se passe en descente.

Lien de l'album Picasa

La suite ce soir.......

Christine

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Christine
Membre

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Date du message : dimanche 17 août 2014 à 11h07


En attendant la suite de l'aventure je mets aussi le lien de l'album Picasa......il y a des commentaires sous presque toutes les photos avec horaires et autres :

Lien de l'album Picasa du Trirhéna de Michel

Christine