NB : Ca n'a vraiment rien à voir avec l'obsession de boulimie frappant notre ami Patakess.
Tout d'abord, si je suis là pour en témoigner, c'est que j'en suis revenu, pas trop las ! que je suis donc, à présent, sur la bonne pente - celle où les esprits retrouvent toute leur sérénité, ce qui permet de voir, aussi, le bon coté des choses. En plus, ça ne "remonte" qu'à jeudi dernier !
Tout d'abord, il convient de savoir de quoi on parle. Moi c'est la face nord, celle de Malaucène. Et, de ce point de vue, deux juges de paix sont à considérer : le dénivelé et le temps mis pour en voir la fin. Parce que la distance varie selon la trajectoire qu'on aura suivi. Ainsi, à couper au plus court - lorsque c'est possible -, les 21,2 Km basiques se sont vus réduits à 20,9 au compteur de mon "Fuji". Une broutille ? vous dites. Sans doute, mais faisant, cependant, passer le pourcentage moyen de 7,22 à 7,33.
NB : Pour Théo et ceux qui, comme lui, ont des bosses sans jamais qu'elles proviennent des maths, s'adresser à "Gégé" !
Mais avant de s'élancer, mieux vaut s'attarder sur le profil, car, contrairement à la face sud (Bédouin), aucune indication de la pente moyenne qui attend le "forçat" de la route. En gros, 2 intermédiaires permettent de se situer : le Belvédère : PK 9,6 ; le Mont Serein - d'ailleurs le seul à le demeurer en toutes circonstances - PK 15,2. Les parties dures (10% mini) encadrant ce dernier à difficultés (pente/distance) quasi équivalentes.
Le décor planté, reste à ne pas demander son reste, ce que j'ai fait avec 4 complices, après une approche depuis Buis-les-Baronnies, et sur le coup de 9 heures du matin, deux paramètres nominaux.
Un départ prudent, mais sans lambiner, cependant. Vite interrompu (K 2) par un éboulement rocheux, et un Equipement affairé à déblayer avec un tracto-pelle. Arrêt créant un regroupement d'une quinzaine de cyclos, en moins de 5'. Un peu comme le pré-départ, chez les champions - là s'arrêtera la comparaison !
Puis lâcher des fauves, sauvages mais aux dents moins aiguisées que votre serviteur z(ailé), apparemment, puisqu'en moins de deux, je me retrouverai seul jusqu'au sommet, ne rencontrant que les premiers partis de Bédouin, entamant leur descente.
Parti avec l'idée d'un temps de 2 heures, je m'étais également assigné, au cardio, un max de 160, pour tenir les 150, sans me préoccuper de vitesse.
Alternant "danseuse" et position assis, je pense être parvenu à un rapport de 1/3, en temps, et 1/4, en distance (étant plus facile, pour moi, de continuer assis les portions les moins raides).
Le temps, les moyennes intermédiaires affichées de temps en temps, au fur et à mesure, et sans jamais éprouver le moindre passage à vide, me confortaient dans mon objectif des 2 heures. Au final, et un peu surpris par une fin masquée, c'est, pile-poil en 1 H 52' que s'achevait la troisième et dernière option offerte à qui veut se confronter au "Géant chauve" - pour moi, c'est une autre paire de manches !
Le temps était absolument splendide, seuls la ligne droite reliant le radar au sommet étant balayée par un vent contraire. Celui du suivant affichant 6 bonne minutes, en forme d'anectote à la César.
A suivre... des sensations à... décoiffer, bien évidemment !