Je suis interloqué - de porte - parce, et par ce, qu'à travers la représentation picturale, il pourrait se trouver un au-delà restant à explorer, et qu'on ne parvient, naturellement pas à appréhender, de facto, a priori. Non pas parce que je ne suis point croyant, par nature, je dirais même, volontiers septique - comme la fosse ! -, mais, parce qu'en mon "travail" sur l'écrit, je me vois confronté aux mêmes problèmes : ceux de l'obligation d'écrire d'une certaine manière quelque chose qui conduit, tout naturellement par le truchement de "jeux de mots", à cent lieues du sens premier qui, bien évidemment, n'est qu'une perception étriquée de ce que j'aimerais faire partager à tout un chacun.
Partagé entre le sentiment égoïste voulant qu'à l'instar de Confucius, s'adressant à ses élèves : "Je lève un coin du voile ; à vous d'en soulever, vous-mêmes, le restant.", souvent, devant l'impossibilité d'éveiller l'attention sur le non-dit, je me désole au point de me dire que, si les gens veulent, un jour, éprouver quelque agrément - pour ne pas dire, tout bonnement : plaisir -, il faut bien que chacun consente à faire effort... dans le sens d'un rapprochement vers l'autre.
Un exemple, pour donner "corps" à ce que j'évoque, sous le titre :
"Ecrits, prose... statiques"
"Nos écrits... vains (écrivains)
"A n'être (ânes, être/à naître) point reconnus
"Troquent leurs plumes, doigts, calames, mythes etc. (plumes d'oie, calamités)
"Contre quelques feuillets (feuillées), nauséabonds
"au possible (au pot... cible).
"Quelle qu'en soit leur hauteur (auteur)
"Il tombent, l'un après l'autre, dans l'oubli
"Vierges et blancs, damoiseaux (dames-oiseaux), pages (!)
"De garde (page de garde... à vous !) assignés (à signet).
"Qu'on prît (prie), à tort (Hator)
"Leurs récits (vessies) pour des lanternes
"Ne justifie, en rien, qu'on les imaginât, à la marge (de la page)
"Brillants !... etc.
En général, le titre que je retiens pour que chacun s'égarât - comme la chanteuse éponyme -, ou, pour le moins, sache qu'il va lui être demandé d'effectuer une part, non négligeable, de travail, résume bien ce dont il va être question -sinon mis à la question. Pour le cas qui précède, je ne fais pas, véritablement, de distinguo entre un mauvais écrit, et un piètre écrivain, et, dans celui qui suit, lequel est à rapprocher des "Particules élémentaires" de l'excellent Houellebecq, moi, c'est au "Pixel", que je pense en titrant : "Dans la chambre, mort, tu ères".
Pour en revenir à l'expo, pour n'en retenir pas seulement la "moitié" qui t'est, sans doute, chère (!/?), j'aimerais bien pouvoir bénéficier de ses services "éclairés". C'est comme cela que j'ai toujours appréhendé la fréquentation des muses, comme des musées. Mais, je doute que le temps qu'elles ont à consacrer au pauvre mortel que je suis rend la chose pareille à quelque vœu pieux ; ce qui permet d'en revenir au point de départ, celui de l'icône, pas de l'iconoclaste !
"Inch Allah !"