Pour clôturer le feuilleton de l’été, voici le CR avec beaucoup de retard,…
J’avais convenu avec ma petite famille, de me faire ravitailler d’un bidon au gros Chêne. Donc, j’ai décidé de partir avec un seul bidon.
Cette grande décision, m’a amené à démonter le deuxième porte bidon. Fantastique, je gagne 40grs. La belle affaire !
Samedi, j’étais content, comme quoi, il m‘en faut peu, plutôt très peu.
Evidemment, je regarde la météo,…celle de Cernay, donc celle qui va bien. Le beau temps est annoncé et il fera chaud et même très chaud. Conditions que je déteste, sachant qu’un de mes défauts parmi tous les autres qui sont nombreux, est le peu de soin que j’apporte en course à mon alimentation et surtout mon hydratation.
Ouais, il fera chaud.
Pesée du matin : 64.8Kg, en forme d’Espagnol. Tout va bien.
Comme prévu, je suis parti à vélo de Soultz, pour de me rendre sur la ligne de départ, soit 14 kms d’échauffement. Bonne initiative. Comme je n’avais qu’un bidon, je n’ai rien bu sur ces 14kms, et oui, je devais préserver ma potion magique. Donc, j’ai fais le chameau à vélo jusqu’à Thann.
Cette potion magique, que j’ai préparée le matin même. D’habitude je mets 2 dosettes, malgré les précos à 3, autrement trop sucré et imbuvable. Là, inspiré du feu de Dieu, je décide de mettre 3 dosettes et je goûte. Je trouve cela buvable, je prépare donc mes 2 bidons de la même manière.
J’arrive comme prévu 25 mn avant le départ et j’assiste au décompte de la Vosgienne. Content, je me suis dis, une fois parti, je me trouverai tout devant.
Eh bien, la Vosgienne une fois parti, il y avait déjà des cyclistes de la mini qui se trouvaient derrière le groupe de la Vosgienne. Au lieu d’être devant, j’étais un peu dans le paquet. Pas de regret, on va faire le nécessaire au départ.
Je vois Adrien, Rocco qui vient me saluer et Christine prenant des photos. Je cherche du regard Snoopy, qui m’envoyait des SMS que je n’ai pas lu à ce moment.
Le départ est lancé, j’étais à cloche pied dans le virage, les premiers abordaient déjà le virage à droite. Put…fais chié.
Jusqu’au pied du Markstein, des efforts à remonter le peloton, coups de freins puis relances de manière permanentes. Une chute à ma gauche, encore les petites mains des ilots centrales.
Au pied du col, soit 14 kms + 22kms = 36 kms en chameau, je décide de toucher mon bidon, toujours à sa place et bien plein. Je bois et là, la boisson trop dosée reste imbuvable. Le matin, mes papilles gustatives dormaient à plein régime !!!.
Je bois quelques gorgées, mais je prends encore une sage décision, c’est d’attendre le ravito du Gros Chêne, pour m’hydrater en espérant que le deuxième bidon est été mieux dosé.
Je réalise la montée du Markstein, comme jamais. J’ai réalisé les 2 premiers kilomètres sans me mettre dans le rouge (entre 13 et 14 km/h), et après le virage à gauche, la pente me convenant nettement mieux, je remonte des groupes, pour me marier finalement à un groupe ayant une allure soutenue et pouvant me convenir.
D’habitude, je pars bien, et je me laisse glisser dans un groupe avec une allure me convenant et là, dans la mesure ou j’étais dans le paquet, je devais faire l’effort de les chercher.
Impeccable, je m’accroche à ce groupe, qui a réalisé une montée très rythmée, au sommet, on n’est pas loin de raccrocher au groupe des 2h50/55. Cette jonction se fera dans Guebwiller.
Lors de cette montée, à 2 reprises j’ai failli lâcher le groupe. Au moment, ou je me décidais à lâcher, par miracle, le dynamiteur du groupe passe le relais. Eh, oui, on connaît tous cela, il y a toujours un qui allume la mèche et qui semble avoir une énergie inépuisable. Grâce à lui en particulier, la montée a été fantastique. A l’arrivée, j’ai eu l’occasion de le remercier.
On continue à ramasser ds la descente et on réalise la jonction avec le groupe de Serge Manheim dans Guebwiller.
Au pied du col Amic, j’étais avec Serge Manheim, qui me demande « ça va grand ? », je lui réponds, j’ai mal aux cuisses mais ça va. Mais çà, c’était avant le début du col.
Je me trouve au pied du col Amic avec 3 mn d’avance sur ce que j’avais prévu, pour descendre sous les 3 hrs et en prévoyant une montée en 35mn ( vitesse prévue entre 16 et 17 km/h) rien d’impossible. En 2012, cette montée je l’avais réalisé à 17 mini.
Dès les premiers mètres, plus de force, rien à faire, je monte d’un cran, je descends d’un cran. Rien y fait, plus de jus.
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