Mon premier, fut un poisson !


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Gaillard D.
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Date du message : lundi 10 avril 2006 à 19h20


Amis du forum boujour,
Me revoici de retour des Maldives.
Heureux de voir que 58 (c'est mon âge, désormais !) curieux se sont intéressés à mon problème de maillot. Mais, pour un natif du 1er, je n'ai pas été oublié par les gags ; la preuve ?

Parti avec un couple, la veille le copain m'a comlmuniqué les horaires de détail ainsi que les numéros où nous contacter sur place. Rendez-vous m'était donné pour le 1er, à 2 H 30 chez lui, pour décolage à Zurich à 7 h 30.
Me voilà donc appuyant sur la sonnette de son pavillon à l'heure précise ; rien que du normal pour un ancien militaire. Rien ! Je recommence une minute après, et voilà mon gaillard (pas d'avant, plutôt d'Adam) qui entrebaille la porte comme son bec, en slibard.

Moralité, quand on vous communique les heures, ne faites pas comme le facteur de mon enfance qui disait 16 heures de l'après-midi. En revanche, quand le nombre donné est inférieur à 12, assurez-vous qu'il ne s'agit pas des 14 heures 30 et 19 heures 30, comme pour moi.
Bien vu.

Partant de là, je me suis dit qu'il fallait passer le mistigri à un autre.

J'ai jeté mon dévolu sur l'équipage de notre Airbus A 300-200 de la cie suisse "Edelweiss".
Au moment de pénétrer dans l'appareil, et alors que le commandant de bord et tout l'équipage nous y accueillait, j'ai interpellé la chef de cabine, lui disant que sa collègue de l'enregistrement m'avait précisé de lui indiquer que je transportait un animal en bagage accompagné.

Je vous dis pas la tête de la miss, interloquée, pour le moins. Evidemment, je lui ai dit qu'il était petit et inoffensif, ce qui ne l'a pas franchement rassurée. Alors, comme chez les militaires, devant un problème dépassant son domaine de compétences, elle s'est retournée vers son chef.
Le temps, pour moi, d'entrouvrir mon sac à dos et en sortir un magnifice poisson sur lequel était inscrit 1er avril.

Et là encore, parce que le chef, en vieux soldat, comme moi, éclata d'un tonitruant éclat de rire, intimant, s'il en est besoin, à tous ses sbires d'en faire de même.

Même les Suisses coincifs par nature, ceux qui commençaient à trouver ce mec franchement emmerdant saluèrent le gag.

Comme quoi, nous, au CCK, on savait qu'il existait des Helvètes compétents, commerçants et bien sympathiques ; maintenant je peux vous assurer qu'il en est sensibles à la plaisanterie, ce qui ne m'avait pas semblé si évident que ça.

Sinon, pour le reste, je me résumerai à dire que j'ai pris beaucoup de régal avec les requins ; et qu'aucun d'eux n'a osé en dire autant de moi !

En revanche, les mecs, vous avez dû déconner pour me réserver un accueil aussi peu chaleureux ( mon pote a attrapé une insolation qui l'a laissé 36 heures dans l'impossibilité de se tenir debout).
A bientôt rue de l'orangerie amère, normal !
Jo, si ça continue, on va lancer une pétition pour que tu la dote d'une véranda.