Ca y est je me lance également dans le récit de mon P/B/P après avoir solutionné quelques problèmes informatiques....
Le début de l'aventure démarre en novembre 2010, en tombant par hasard sur un article du Paris/Brest/Paris sur le net. C'est le coup de foudre. Il faut absolument que je fasse cette épreuve.
Les prémices de la longue distance sont apparues un peu plus tôt dans l'année 2010 lorsqu'un dimanche matin en rentrant d'une sortie de 80 bornes, je fais la rencontre d'un cyclo italien qui me demande la route pour aller à Paris. Destination finale l'Angleterre.
Le cyclo en question (45/50 ans) venait de Milan et n'étant pas fatigué du tout, il avait l'air de vivre en plein bonheur... sa longue distance.
Du coup au fond de moi je me suis sentie tout petit et ridicule avec mes 80 bornes ! L'idée d'une longue distance faisait tout doucement son chemin.... et nous voici arrivée au samedi 20 août à Guyancourt :
Dernier gros dodo dans un vrai lit, même le gros orage de la nuit ne m'a pas réveillé. J'étais zen avant mon périple, sans doute très naïf...
Dimanche 21 août le jour de ma fête St Christophe. La météo a l'air plutôt pas mal. Ptit déj à l'hôtel avec les gars du CCK. 10h départ pour Guyancourt. Barbara et Bernard sont allés manger au self mais pour moi déjà repas spécial PBP. Préparation du vélo puis direction le sas de départ vers 12h30. Une petite pluie pour nous rafraîchir avant la grande chaleur de l'après midi. Après une longue attente c'est le départ à 16h10 avec le premier gros paquet.
C'est partie mon gaillard pour 1230 km, je n'arrive toujours pas à me rendre compte de ce que cela représente... c'est ma part d'inconscience...
Km 58 première grosse frayeur, je perds mon kit de réparation fixée sous ma selle... pas de possibilité de réparer avant le km 220 (bonjour le stress). Vu le rythme sur lequel on roule ce n'est même pas la peine de penser à faire demi tour !
Km 130 deuxième grosse frayeur une de mes lampe arrière tombe (bien sûr par manque d'expérience rien de prévu dans la voiture d'assistance !). Km 140 ravito à Mortagne, ouf ! parce-que je suis à sec niveau bidon. Mon assistance m'attend à la sortie du village, 2 grands bidons et c'est reparti.
Villaines la Juhel : contrôle + ravito : c'est à ce moment que je découvre l'ambiance d'un P/B/P (Merci à tous ces bénévoles qui feront la rotation pendant plusieurs jours pour nous accueillir chaleureusement) Vite c'est la course pour aller pointer et faire le plein de nourriture dans mes poches. Barbara et Bernard sont dans les "starting blocs" et je récupère 3 chambres à air + le démonte pneu.
Durant la 1ère nuit rien à signaler tout se passe bien. A chaque contrôle c'est le big stress pour se frayer un chemin, mais mon assistance assure un max et tout roule. Sauf à Loudéac, où je demande à mon duo de choc un max de bouf car je frôle la fringale.
Km 400 à St Nicolas du Pelem, une bonne pluie vient nous réveiller ce lundi matin. On est encore un groupe d'une 40 taine d'unités et je suis le seul équipé d'un vêtement de pluie. Le Roc Trévézel se profile à l’horizon et j’en ai tellement entendu parler que j'en ai une certaine appréhension. Je passe cette "montagne" de 17 km plutôt bien avec un vent plutôt favorable. (je fais un peu l'autruche, je n'ose pas penser au retour)
.... suite...
Ben'lors .... t'es arrété au ravito au quoi 
