La 180 : une Saintélyon en mode glouton
La première fois que j'avais entendu parlé de la LyonSaintéLyon je m'étais dit que les types faisaient ça étaient frappés. Au fil des années j'ai lu les témoignages des uns et des autres avec curiosité d'abord, intérêt ensuite, et pour finir avec un brin d'admiration ... Et j'ai eu une énorme envie. J'avais accroché l'espoir d'y participer à l'occasion de ma 7ème Sainté. J'ai eu la chance et le privilège de faire partie des 30 candidatures retenues par l'équipe du Lyon Ultra Run pour participer a cette drôle d'épreuve rebaptisée aujourd'hui "La 180".
Apres un voyage chaotique avec un TGV en retard, la Part Dieu en délire et un final en mode sardine compressé dans le tram je retrouve mon ami Laulau Bretzel a l'Ibis Gerland ... Heureux de revoir le champion après sa formidable victoire sur le Déca Iroman du Mexique. Manque de bol notre Bretzel de feu est forfait après s'être pris une gamelle à VTT. Mais le Laulau à quand même prévu de faire l'AR également, en solo et à VTT pour soutenir ses potes engagés sur la Sainté “normale” ...
Allez, pour fêter nos retrouvailles on se fait un petit tour jusqu'au salon du trail. Je ne suis pas vraiment fan de cet artifice mercantile accroché au cérémonial du retrait des dossards situé à la Halle Tony Garnier, ce qui selon moi complique notablement la logistique lorsqu'on n'est pas lyonnais et que l'on souhaite participer à la Sainté. Mais bon, pour La 180 c'est différent puisque je suis obligé de faire le déplacement la veille .... Honnêtement ce fut un super moment. Pas trop pour les marchands en tous genres mais plus pour les rencontres avec des organisateurs passionnés sur les stands des épreuves déjà accrochées au calendrier 2018 ou en projets ...
La Trans Aubrac sera mon premier objectif 2018, ça mérite bien une p'tite mousse du pays ...
La dessus je me suis endormi rapidement en rêvassant a la prochaine saison. Mais j'aurai passé finalement une nuit en pointillé, réveillé plusieurs fois par le strapp anticipé sur ma cheville droite litigieuse qui me comprimait les orteil ... Pffff, y a fallu bidouiller ...
Réveil à 5h, un bol de spordej, un coup sur la râtelier, je remballe les gaules en faisant gaffe de ne pas réveiller Bretzel ronfleur et je file au rencard ...Dans la bande il a y a quelques figures de Kikourou dont je connais pas les visages. Pas simple de s'y retrouver mais peu importe. On confie nos sacs et nos provisions aux gentils accompagnateurs du LUR qui nous retrouveront au ravito de Sainte Catherine puis au Flore ...
Le Président Artubaldur qui a du déclarer forfait rassemble tout le monde pour la photo souvenir devant la Halle Tony Garnier. Nous décollons comme prévu à 6h30 derrière Franck de Brignais, le métronome du jour qui assure des le début un rythme très cool ... Le plan est simple : rejoindre Saint Etienne en mode économique. Le groupe adhère naturellement, chacun est bien conscient du défi a relever.
Les 20 premiers kilométres sont faciles, nous faisons connaissances, échangeons nos impressions, nos questions, nos doutes. recherchont les conseils des anciens ... Le début de parcours de la Sainté de jour est vraiment sympa, notamment tout le secteur du Garon avec le passage sur la fameuse passerelle ...
J'ai enfilé mes Adidas montantes pour l'aller afin de sécuriser ma cheville droite toujours fragile. Les chemins sont propres, il n'y pas un poil de neige et je me dis que j'ai bien fait de prendre une paire de routières pour le retour ... Nous sommes un peu en avance pour le ravito sur le stand du Téléthon à Soucieu. La température est glaciale, les bénévoles sont chaleureux, nous profitons du réconfort d'un café ou d'un thé et de quelques friandises ...