Liège Bastogne Liège Challenge

Il y a deux ou trois ans je découvre que Liège est ouverte aux cyclos. YEAH ! Je garde alors cette idée en tête et planning faisant, travaux faisant, dispo faisant, il me faudra attendre 2014 pour me lancer dans l'aventure ! Ma décision est prise à l'automne 2013, je m'inscrit début novembre, et je patienterais quelques 6 mois pour passer à l'action !

Vendredi 25 avril, en route vers Liège. Pire qu'un gamin dans la voiture, je « bouffe » tout ce que je peux du décor... des vertes collines ardennaises à la côte de la Redoute et ses camping cars... Je cherche tout ce que je peux associer à des images du parcours !

Le périphérique, les rues de Ans, et l'hotel... ! Liège je suis là, je reste calme ce soir et demain je m'occupe de toi ! Le temps de déballer la voiture, prendre possession de la chambre, le temps qu'Adam engloutisse son goûter et on file au départ récupérer ma plaque du lendemain. N°1143 !

Sur place quelques stands, un peu d'animation et le 'grand chapiteau' où on récupère son enveloppe. Pas d'attente, y a du monde mais ça défile, tout est déjà prêt il n'y a plus qu'à distribuer... sympa comme organisation. Petit coup de fil de Poucet, t'es où ? T'as bien roulé ? On mange où ce soir ? On mange pas ce soir, Poucet reste en mode autonome ce vendredi soir et mange avec lui même. Enfin il passera sa soirée avec Karl, compagnon infortuné la veille de la Doyenne.

Samedi matin, réveil 5h30... et réveillé bien avant ! Petit déjeuner équilibré, pour partir sur de bonnes bases, derniers préparatifs, habillage, dossard, bidons, etc... 6h bisous chérie, bonne journée et à ce soir !

L'excitation monte, je file au départ, il fait frais, je suis habillé light mais c'est un choix, il faut trimballer les fringues toute la journée et comme il doit faire plus doux dans l'après midi, je fais le choix de partir 'léger' en fringues. C'est un choix qui ne me posera pas de problème.

y a pas beaucoup de lumière, alors c'est un peu flou

le départ

Le départ, Poucet ? T'es où ? Je retrouve mon pote, son compagnon de chambre et des potes à eux. On part ensemble, pas de queue, pas d'attente au départ (la classe), départ libre de 6h30 à 7h30. Cette cyclo n’est pas chronométrée, la réglementation de la fédération belge interdit ce genre de chrono et de classement. Seules 4 bosses (et non des moindres) seront chronométrées, mais pour le fun. Ca permet un départ cool cool dans les rues de Liège, le jour vient juste de se lever. On y est !

10 côtes répertoriées, mais il y en a partout en fait ! Ça monte et ça descend tout le temps ! et de sacré belles bosses ne font pas partie du programme officiel, mais elle font bien partie du parcours ! Ca commence pas plus tard que la sortie de Liège. Y a du monde, on est dans un gros paquet... dans cette première bosse ça roule tranquillou mais beaucoup de gens ont une petite manie de vouloir toujours rouler le plus à gauche possible et dans certains virages ça m'énervent un peu, car je me retrouve 'décalé' sur la file de gauche. La circulation est pas fermée, c'est un poil 'dangerous'. Le paquet se brise légèrement et je vois des trous devant. Pour ma sécurité, je choisi d'aller chercher ses trous pour retrouver une place plus sereine. Je perds un peu Poucet à ce moment là mais je continue mon effort pour aller chercher un groupe devant et me recaler dans les roues.

on est bien!

La météo est super belle, on est bien, les premiers km défilent et déjà vient le premier ravito. Le grand luxe, Decathlon sponsor officiel fournit une partie des ravitaillements qui sont sacrément bien garnis ! On trouve tout ce que l'on veut, à manger, à boire, biscuit, gaufres, fruits secs ou pas, eau, boisson isotonique... un sens de circulation est instauré, ça tourne et on attend pas, chacun prend ce qu'il veut et continue sans faire de bouchons (le rêve quand on a connu les 3 ballons !). Je compte pas moins de 6 points d'eau et 16 points de boisson isotonique. 22 fois plus de point de remplissage de gourdes qu'aux 3 ballons ! Y en a qui ferait bien de s'en inspirer !

J'attends Poucet que j'ai perdu dans ma fuite en avant précédente et on repart ensemble. Ca monte et ça descend encore et je suis vraiment bien, heureux, en forme et content ! Sans trop y faire attention, je repars de l'avant dans des coups de cul où j'aime pas couper mon rythme. Je retrouverais Poucet à l'arrivée. Nous vivrons deux aventures différentes (et vous avez deux compte rendus différents!). Mais c'est une cyclo, on est plus dans un raid d'équipe. Que chacun se fasse plaisir.

Je marche vraiment bien, et j'apprécie toutes ces bosses, j'en profite un peu, sans rouler à blinde non plus mais j'apprécie de me faire plaisir, je double des gens, des groupes, d'autres me doublent, y en pour tous les rythmes, mais je prends du plaisir, je ne suis pas le plus rapide, pas le plus lent mais peut être bien le plus heureux !

Je suis tellement heureux que je profite de mes jambes, du paysage, du cadre et j'en oublie de picoler ! Résultat sans surprise, des crampes vers les km 70-80... bien joué Julien, il ne reste que 200 bornes ! Je fais alors attention à réhydrater la machine et m'impose une cadence de bidons assez élevée pour moi. Je m'impose quelque chose comme deux bidons entre deux ravito et un sur place. Y a autour de 40 bornes entre deux ravitos, 60 bornes entre le 1er et le 2ème, mais ça permet de remettre la machine en condition, même si les arrêts techniques seront plus réguliers !

Peu à peu ça va mieux et la bonne humeur continue. Au fil de la route on change de collègues, de roues, d'entourage. Au fil des bosses les groupes s'effilochent et se reforment dans les descentes ou sur les quelques portions de plat ou de ce que l'on pourrait assimiler à du plat. C'est marrant comme on fait attention à ces quelques personnes qu'on retrouve régulièrement, en effet, quand les groupes se reforment on retrouve toujours les mêmes personnes autour de soi. Je regarde un peu les maillots, voir qui a de jolis maillot, certains parlent plus fort qu'ils pédalent... les italiens sont très fort dans ce domaine d'ailleurs ! Y a des gars sous un même maillot qui tentent de faire la journée ensemble et se parlent d'un bout à l'autre des groupes... ils gueulent encore plus fort que les italiens... marrant tout ça.

Je me retrouve dans un groupe assez imposant au bout d'un moment, mais le rythme pratiqué me saoule vite... ça roule bien voir fort entre les bosses mais ça coupent totalement les gaz dans les bosses, même un truc qui ressemble à un pont d'autoroute, ça tombe le petit plateau, on passe de 40 à 15 à l'heure en une seconde. A l'arrière du groupe ça saute sur les freins ! Dans ce groupe y a une vingtaine de gars sous le même maillot, ce sont eux qui roulent. Je prendrais la fuite par l'avant dans une montée... j'aime pas ce rythme. Bon vent. Sauf que je ne maintiens pas un gros effort entre les bosses et forcément ça finit par revenir... dès que ça monte je repars mais par la suite ça revient.... je tente alors une sortie par l'arrière et laisse filer sur le plat... sauf qu'à la première bosse je retrouve ce groupe. Ca va me saouler un peu et je profiterais d'un ravito pour repartir très vite et prendre quelques minutes d'avance. On est à bastogne, quelques choses comme 120km dans les jambes. Je ne reverrai pas ce groupe. (Chouette)

On change de cap, on remonte vers le Nord et les vallons continuent à souhait. Toujours pas de crampes, tout va bien !

On arrive sur les premiers gros titres du programme, la côte de la Roche en Ardenne, 3 bornes et des poussières à 6 %, c'est chouette mais on est pas encore dans les gros pourcentages. Patience, y a bien assez de dénivellé pour se faire plaisir.

ça se couvre

On continue, le ciel commence à se voiler mais sans conséquence, les températures sont bien, entre 12 et 16° environ. Les km passent et forcément dans les jambes ça commence au fil des km à se ressentir, plus on avance et moins les muscles sont frais, phénomène tout à fait normal.

La côte de Saint Roch, un virage à 180° en bas d'une descente et 20 % tout de suite! Faut sauter sur le petit plateau tout de suite. Je tire un petit groupe d'une dizaine de personnes jusque là mais dans les pourcentages il n'y a plus de notion de groupe ! Chacun sa peau... ! On ne peut pas monter une bosse comme ça sans monter dans les tours, forcement il fait très chaud en quelques secondes !

On file encore, vers la côte de Wanne (2200m, 7,5%) que j'aborde avec un groupe qui nous a amené rapidement à son pied. A ce moment là je m'amuse à regarder les manières d'aborder la bosse de certains. Quelques uns montent à blinde et en force dès les premiers mètres ! C'est rigolo mais forcément y a une belle rampe à 13 % un peu plus loin et certains ont fait le choix de l'aborder cramés ! Bye bye les loulous, je vous laisse ici ! y a des maillots que je ne reverrai pas de la journée... Je continue ma route !

On file encore et encore, puis vient Stockeu, un mur hallucinant aussi, 1 km à 10 % de moyenne avec deux grosses rampes dont une à 21 %... On le voit pas bien à la télé car on est encore à environ 90 bornes de la fin. On descend ensuite sur Stavelot et ses pavés ! De gros pavés dézingués, ça secoue et ça défonce ! Les genoux dérouillent un peu, les reins aussi. Vraiment un truc de dingos ces pavés ! Ravitaillement, on est au km 185. Petit message à la petite famille, tout va bien, très belle campagne. On repart, et on traverse en montant le village de Stavelot. Ca secoue encore, ça fait mal tellement que ça tape, vivement le bitume ! Il arrive au pied de la côte de la haute Levée. Une grosse rampe toute droite au début à 12 % et ça se calme sur le haut.

On roule on roule. Vient bientôt le col du Rosier, sympa 4km à 6 % et premier chrono. C'est un peu marrant ce système des chronos dans 4 montées, toute sur la fin... c'est rigolo mais on pense plus à terminer la journée que faire une montée à blinde pour faire un temps. En effet 280 bornes sans répit ça donne pas envie de faire le 'zouave' dans un talus. Pour ma part je continue de rouler comme s'il n'y avait pas ses chronos car je ne peux rien faire pour jouer avec ça, Cela profitera surement plus à ceux qui ont choisi des parcours plus petits.

Depuis ce col on descend longuement vers Remouchamps, le bled de Philippe Gilbert, on ne peut pas l'ignorer. A ce moment là je vais faire équipe avec un copain allemand je pense, dans une tenue garmin, il me fait beaucoup penser à Martin qui fera parler de lui le lendemain. Il me confie qu'il aurait apprécié de trouver un groupe pour l'amener plus loin mais personne devant, personne derrière... Pour ma part je n'ai pas envie d'intégrer un groupe, je commence à être un peu usé forcément et rouler à 40 à l'heure ça m'intéresse pas, les jambes s'en accommoderaient je pense mais j'ai un genou un peu limite que je préfère ménager. Et je suis bien comme ça. Je roule à mon rythme et celui d'un groupe ne sera pas le mien.

Mon pote du moment

On se fait finalement rattrapé et mon copain s'accroche au groupe, moi je laisse filer. Il me confiera au ravitaillement suivant que ça roulait trop vite pour lui.... serais-je déjà un sage ?

Remouchamps, le pied de la Redoute ! Le gros morceau que tout le monde connait, encore un chrono mais impossible de s'y intéresser... les yeux sont partout, je scrute tout, le macadam, les camping car, les supporters, mon compteur, les drapeaux... Je suis au milieu de la légende, j'ai tant vu ces images dans ma télé... j'y suis ! Voilà 16 ans que j'ai aperçu la redoute pour la première fois, Bartoli y avait décollé pour amener Jalabert, Boogerd, Massi entre autre avec lui, ils n'avaient pas été revus. Je ne suis pas là pour le même spectacle, mais j'en prends plein les yeux, plein mes yeux de gamins qui ne réalisent pas. Le sommet, le bip du chrono.... et un petit 'déjà' dans ma tête. Il reste 45 km et dès le sommet passé, je flingue un peu, ça monte encore beaucoup derrière, c'est plein de coup de cul, j'ai 240 bornes dans les jambes et je peux encore m'amuser... ! C'est bon d'être un gamin.

Des maillots qui me rappellent quelque chose.... !

Petit clin d'oeil à nos parisiens préférés

On file vers la côte des Forges, sacré morceau aussi, la descente sur la Roche aux Faucons, le virage à 180° et c'est parti. Gros gros morceau cette roche aux faucons !! la pente est impressionnante et une fois le premier gros talus passé, on se repose un peu avant de remettre le couvert et ça repart de plus belles, des rampes à 16 % ça défonce ! Surtout qu'au sommet on prend un virage et on se rend compte que ça grimpe encore beaucoup après, dont un beau passage sur des dalles de béton à 10 %.

Ensuite c'est la descente sur Seraing, des descentes pavés de temps à autre... vraiment c'est un autre style ! on arrive en ville, en pleine circulation... un peu craignos. Sur le vélo j'aurais comme beaucoup de monde un comportement vraiment limite pour un citoyen pédaleur mais même si on ne fait pas la course on en garde une partie de la mentalité et de l'envie de rouler. Au « croisement de Seraing » il faut s'insérer sur une 2x2 voies... en la traversant ! pas simple... On est en ville, ça roule pas à 120 mais c'est pas simple !

Ensuite viennent les faubourgs de Saint Nicolas, on ne le voit pas à la télé mais la route est défoncée.... et vient le pied de la côte des italiens. Idem ça se voit pas dans le petit écran mais on commence cash par du 17 % y a beaucoup de vélo, des bagnoles qui roulent dans les deux sens... c'est un beau bordel ! Particulier de vouloir faire un chrono au milieu de tout ça. Quelques gamins s'amusent à demander des bidons. Je leur donnerai pas le mien, j'en ai encore besoin, désolé !

Saint Nicolas passé ça sent la fin.... j'allume la case 'finisseur' de mon cerveau et je lâche les Watts, il m'en reste encore (je me surprends moi-même), on monte on descend, on tourne à gauche à droite, les automobilistes hallucinent dans leur voiture... y a des cyclos partout qui font un peu n'importe quoi, mais on se prend aussi un peu pour les pros qui ont la route dégagée... triste sort pour les voitures mais pour une fois j'admets penser à mon plaisir perso avant de penser à la gêne que je peux créer. Tant Pis.

La côte d'Ans, tout droit, 10 % sur 1 km... le final, impossible de monter comme les pros, 280 bornes ça laisse tout de même des traces. Mais je me fais encore plaisir. Je retrouve mon pote de chez Garmin que j'ai encore vu me doubler accroché à un groupe, on échange quelques mots... sympa c'est la fin, bravo... il s'est accroché à un groupe qui roulait (une fois de plus) trop fort et il est « bien usé », pas grave, je me suis pas accroché à ce groupe, je suis sûrement moins usé et je me tire, salut l'ami! Il reste 300m de montée et j'appuie sur mes pédales !

En haut, à droite direction le stade, 3 derniers km, une sacré journée, un rêve de gamin réalisé, je suis presque en larmes à l'arrivée tellement l'émotion d'avoir réalisé ce que j'ai toujours regardé dans ce petit écran avec passion est grande !

Du Bonheur avec un grand B... 100 % plaisir, des jambes merveilleuses.

Merci, tout simplement merci.

L'approche de Liège

le pont sur la Meuse

juste avant la côte de Saint Nicolas

Je suis heureux de l’avoir fait. Je ne sais pas si j’y retournerais dans un futur plus ou moins proche, y a des tas de choses à faire et je ne suis pas particulièrement « collectionneur d’édition », je préfère jouer la diversité. Mais si ça intéresse certains d'entre vous, n'hésitez pas! mais préparez vous un peu quand même, c'est un peu plus dur qu'une sortie du dimanche matin !

Chez les pros j’ai toujours été amoureux de cette doyenne, mais il y a d’autres épreuves dont je suis fan. J’ai toujours aimé le tour d’Espagne, surement plus que le tour, le regretté "grand prix du midi libre" qui malheureusement n’existe plus (il était pourtant fabuleux) et je reste aussi un grand fan de Paris Nice. Maintenant que Liège est fait, on reparlera peut être du reste un de ces jours.... !

Pour l'heure, je n'ai pas de chiffres exacts avec moi mais pour ceux qui ça intéresse, on a parcouru quelques 280 bornes, en 10h40 pour ma part. Côté dénivelé, les organisateurs annoncent 4500m et 10 côtes, mais la parcours en cache bien plus que ça !

Top vos CR ...
Merci pour le rappel historique, Julien ...
Génial ... L'impression d'y être ... De pédaler avec vous ...

Merci !!

afp a écrit :

Liège bastogne Liège.... la Doyenne, la plus vieille des grandes classiques encore en activité...

Et bien...... un sacré résumé que nous a pondu là Julien C' est vrai que ta culture et connaissance du cyclisme est impressionnante et que c' est un plaisir de parler vélo avec toi.. que ce soit sur le forum ou en live...

Félicitations pour ton aventure en Belgique ...........Pour un parcours " non chronométré" , je trouve que tu as un trés bon temps sur une telles distance :dénivelé Astucieux le concept de la rando sans classement pour attirer du monde et rebrode plus populaire la manifestation..
Il est claire d' ailleurs que cela va se démocratiser dans les organisations vélos dans les années avenirs..

Non seulement , les budgets sont moins chers , mais surtout cela permet à tous de participer sans craindre l' esprit " compétition" à outrance avec toutes ces dérives actuelles...

Juste pour savoir, es ce que dans le concept des "ascensions chronométrées" , les organisateurs avaient gardés aussi le concept de juste donner un chrono , mais sans classement final ou pas ???

Bon, quant à ta prose.............Un régal à lire et à relire d' ailleurs , tellement les infos y sont nombreuses....

Merçi Juju.......... à Bientôt pour de nouvelles aventures..............."Bridou " travaille déja en ce sens pour 2015 .......

Julien, pédaleur conquis a écrit :

Je suis heureux de l’avoir fait ....

Aussi affuté au clavier que sur le vélo le Juju millésime 2014

Un excellent cru .... Bravo Juju

Merci pour ce joli récit, parfaitement dans le ton de cette épreuve mythique

J'adore

Je n'ai pas connaissance d'un classement final pour ce LBL, chacun a reçu ses temps d'ascension pour les 4 chronos avec pour chaque montée le classement individuel.

Sur place chacun a eu une médaille et un diplôme (non nominatif) sans inscription de temps ou de classement dessus.

C'est vrai que c'est chouette cette absence de chrono et ça permet de survivre dans les passages urbains. S'il avait du y avoir un classement je pense qu'il y aurait eu des morts avec la circulation automobile car impensable de s'arrêter au feu rouge pour des coursiers qui défendent leur place et leur temps!

Citation :

Grand Prix Montagne MIO
Pendant la randonnée Liège-Bastogne-Liège challenge, vous pouvez prouver vos talents de grimpeur dans le Grand Prix Montagne MIO: sur 4 côtes, votre temps sera enregistré électroniquement au moyen d'une puce que vous recevrez avec votre numéro d'identification

Le temps sera enregistré sur les côtes suivantes:

Col du Rosier: 3900m - 6%
Côte de La Redoute: 2100m - 9,7%
Côte de St. Nicolas: 1000m - 7,6%
Côte de la Roche aux Faucons: 1500m - 9,9%