Les jours se suivent ... et ne se ressemblent pas.


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Gaillard D. (.
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Date du message : mercredi 11 février 2004 à 17h33


C'est un peu ce qu'on pourrait dire de nos sorties, Jean-Louis et moi.
En effet, la dernière fois, je vous disais être allé au théatre, invité par mon acolyte. Bien sûr, c'était pas au spectacle, seulement au théatre antique de Augst ; on n'est pas complètement de la pédale !
Aujourd'hui, changement de décor, mais aussi changement de temps. On pourrait dire en quelque sorte que celà nous a demandé un travail de romain, oui, quasiment.
Toujours par deux, puisque Rocco a eu le bonheur de découvrir que son emploi du temps ne lui permettait pas de se joindre à nous, nous avons enfourché en direction de la Hardt, via Baldersheim, le Pont du Bouc, et la route forestière. Direction Kembs et le Grand canal par l'écluse de Roseneau.
C'était déjà pas triste, à peine arrivés à Sausheim. Des flocons, pour commencer, puis, assez logiquement, une pellicule de neige sur la chaussée. C'est bien joli, au début, surtout que je n'ai pas besoin d'ajouter qu'il n'y avait pas la moindre trace lors de notre passage. Et puis, le redoux survenant, quoiqu'on n'en ait pas réellement senti grand chose au niveau sensation de chaleur, ce qu'on appelle dans le midi la "bouillasse". Pas besoin de dessin,tout le monde comprend, je pense.
Du coup, au passage côté allemand, nous, ça allait encore, mais pour les vélos, en plus du bourrage à la hauteur des freins, il fallait ajouter un dérailleur et un pédalier ressemblant davantage à une cascade de glace qu'à une pièce métallique.
Qu'importe, avec Jean-Louis, un itinéraire reste un itinéraire, et un objectif,un objectif. Aujourd'hui, vu le temps, ça a été Istein et sa falaise.
On s'instruit toujours avec lui, et c'est pas plus mal ! Moi, le plongeur, en eau chaude, svp, j'ai appris que bien souvent on cherche loin ce qui existe tout près de chez soi. On ne peut pas mieux dire. La falaise en question est la survivance d'un récif coraillien ; et oui ! Dommage quand même d'être venu au monde si tard, vous croyez pas ?
En casse-croûte vite fait bien fait avalé, mais difficilement extirpé d'un maillot plus franchement C.C.K., et retour à la case départ.
On en faisait même fuir les oiseaux aquatiques, pourtant connaissant bien Jean-Louis, c'est dire.
Enfin, une odeur d'écurie, sur le coup des 13h30, avec au compteur 102 km, mais des kilos tout froids et bien humides.
Adorateurs de machines rutilantes et autres Colnago, s'abstenir.
A vendredi ... si je n'ai pas contracté une pneumonie. Et merci Jean-Louis, toi, on sait que tu es "increvable" !

Le gaillard d'avant et aussi d'arrière.