Ben oui. Fallait y aller.
C’est vrai qu’ 5 heures du mat’, dehors, c’est froid et pluie. Je décide de faire confiance aux prévisions météo qui annoncent une journée assez ensoleillée.
A l’arrivée sur place, il fait très froid et l’ambiance est morose. Julien est également présent et nous serons les deux seuls représentants du club, tous les autres sont restés au lit.
330 au départ de la grande et 370 sur la petite.
Le départ est donné à 8h30. Gore-tex de rigueur. J’aime les départs neutralisés car, en général, la voiture d’ouverture roule à 45-50. Ce qui était le cas ce dimanche. La Schlucht se monte sous une légère pluie à un rythme terrible devant. Franchement, à ce moment, je me demande ce que je fais là. La descente est très froide mais la pluie a cessé. Au pied du Platzerwasel, le soleil est présent et il ne nous quittera plus. Dommage pour ceux qui ne sont pas venus.
Il faut noter ici le changement du circuit par rapport aux précédentes versions : suppression du Petit-Ballon : ça change tout.
Sur la route des crêtes, on double quelques attardés du petit parcours partis, il est vrai, ½ heure après nous.
Le premier ravito est au Grand-Ballon. Pas grand-chose à grignoter, le petit parcours est passé avant nous. Le ravito suivant est au Hundsruck. Dans la vallée de Masevaux, on a le vent de face et, comme d’habitude, sur un groupe de 10, on est 2 à prendre les relais. C’est tellement énervant qu’on finit par partir les deux. Mais, dans la grimpée du Ballon, les tires aux flancs me rattrapent assez vite. Ils ont du retrouver de l’énergie.
Le ravito du Ballon ressemble à un lunch après le départ des invités. Reste 3 bouts de pain avec un peu de fromage. Heureusement que j’ai mes provisions.
Il fait très beau et la descente est agréable. Au pied, on forme un petit groupe de 4 qui nous permet de lutter contre le vent.
Le col du Ménil est assez facile et on grille le dernier ravito qui de toute manière ne devait plus servir qu’un ou deux raisins secs.
Pourquoi est-ce que l’ambulance nous colle au train ? Ais-je l’air si épuisé ? Ou alors c’est Doc’ cyclo qui leur a demandé de me surveiller.
Finalement, le col de Grosse Pierre est difficile. 5 kilomètres seulement mais ils deviennent durs à la fin.
L’arrivée se fait après une dernière grimpée de 1 kilomètre. Ouf, il était temps.
7 h20 et une 236ème place pour moi à 22.5 de moyenne. Julien sauve l’honneur du club avec 6h14 et une belle 93ème place pour presque 26.5 de moyenne. Il est bien ce petit et en plus il est originaire de Maîche.
Pierre était à l’arrivée un peu déçu de ne pas avoir participé.
Bon, c’est une cyclo difficile à mon avis du niveau de la Vosgienne grâce à la suppression du Petit-Ballon.
Il faut également féliciter l’organisation notamment pour l’aspect sécurité : tous les carrefours surveillés et plusieurs ambulances sur le parcours.
C’était ma seconde participation et je reviendrai. J’espère, cette fois, avec un peu plus de participants du CCK.
Pat à Caisse