Tout à commencé il y a 2 ans, j'avais déjà mon diplôme de galérien du Ventoux avec les 4 montées dans la journée et le RPE me titillais mais un peu loin pour une telle épreuve. Alors le REV fut créé à quelques pas de chez nous. Mais en 2008 je ne réussi pas à convaincre Christine de me faire l'assistance mais par contre le premier contact avec le CCK était pris.
En 2009, nous sommes venus avec Christine soutenir les participants et apprendre.
Et en 2010, nous sommes au départ. Le compteur affiche presque 8000 km depuis le début de l'année, un nouveau record pour moi.
Les semaines qui ont précédé ce REV on été plus que chargés entre les km d'entrainements en passant entre autre par le DFU où j'avais déjà pu rouler avec Rémy Coquard…. un temps seulement.... ou par la Marmotte et la préparation du matériel d'assistance pour laquelle j'ai essayé de faire et refaire la course en pensant à tout ce qui pourrait m'être nécessaire, qu'il pleuve ou non, qu'il fasse chaud ou froid pour le vélo, le bonhomme ou l'assistance.
Bref au matin du 17 juillet le Jumpy blindé de matériel
(j'en ai presque honte par rapport aux sans assistance), Christine que l'on ne présente plus,
Michel fidèle copain présent sur pratiquement toutes les cyclos que je fais
et Vincent, cycliste performant lui aussi qui a commencé sa carrière chez PSA ..... à Mulhouse, qui est passé à Trémery où nous nous sommes connus avant qu’il ne soit muté à Belchamps,
sont prêts à prendre le départ.
Un peu d'entrainnement
10H00 le coup d’envoi est donné,
pour l’instant nous roulons tranquillement derrière la voiture de JC jusqu’à Radon et Chapendu où les fauves sont lâchés… Ce matin les jambes ont l’air de bien tourner, je prends mon rythme en surveillant le cardio et la fréquence de pédalage. On passe devant le chalet des beaux parents, c’est la première bosse, la journée ne fait que commencer… elle risque d’être longue….
Aurélien prend les devants puis laisse la place à Daniel, on passe le col du mont fourche, et d’un, nous rattrapons déjà le premier concurrent partis sans assistance, je salue sont courage car 1 semaine plus tôt il faisait une séance de chimio, il n’ira pas au bout mais aura montré une force de caractère nécessaire pour lutter contre la maladie. Puis c’est le col des croix, et de deux et le premier pointage, après un bref arrêt on repart avec Daniel juste derrière nous. Le ballons de servance est rapidement avalé, c’est le coté facile que nous venons de faire, descente technique et rapide et c’est un concurrent espagnol que nous doublons dans le bas du ballon. Nous retrouvons Sophie dans le col de la chevestraye et je lui demande maladroitement s’il elle n’a besoin de rien… j’aurais mieux fait de lui demander si elle avait besoin de quelque chose, le cerveau n’était déjà plus très irrigué. La descente nous donnera quelques frayeurs, couverte d’une épaisse couche de gravier, je décliperai par 2 fois pour reprendre mon équilibre, il y a tout à gâcher dans cette descente et rien à gagner.
Un peu de « plat » et nous remontons au deuxième pointage qui est au col des croix. Je signe la feuille
et je repars direction le ballon d’alsace que je monte toujours aussi à l’aise, nouvel arrêt éclair et c’est reparti pour la descente sur Massevaux aye aye aye première crampe, je mouline et elle disparait pour ne plus revenir de la journée. Re passage au ballon d’alsace et re pointage. Cette fois je prends le temps de manger un peu de solide, un pâté lorrain importé de Courcelles et je goutte aux bienfaits du massage, Vincent et Christine s’occupent chacun d’une jambe sous le pilotage expert de Vincent, cela fait du bien.