Le Col du GALIBIER............Historique ....Profils....


Message

VieuxBridou
Visiteur


Date du message : vendredi 9 octobre 2009 à 23h07


Le col du Galibier est un col des Alpes françaises. Il relie Saint-Michel-de-Maurienne et Briançon via le col du Télégraphe au nord et le col du Lautaret au sud. Ce col est fermé l'hiver.

Il est situé entre le massif des Arves et le massif des Cerces, en particulier le chaînon du Galibier.


La route du Galibier est construite à partir de 1880, et est achevée par le percement du tunnel sommital en 1891.
Avant 1976, le tunnel était le seul point de passage au sommet, à une altitude de 2 556 m. À cause de sa vétusté, le tunnel a été fermé en 1976. Un nouveau tracé a alors été construit, franchissant le col topographique, rajoutant sur chaque versant 1 km de route nouvelle à près de 10% de moyenne. Depuis 2002, le tunnel rénové est rouvert au trafic automobile, mais toujours interdit aux vélos qui doivent toujours franchir le vrai col et ne peuvent pas escamoter le dernier kilomètre, le plus dur de l'ascension (L'ouvrage a une longueur de 370 mètres pour une largeur de 4 mètres qui autorise seulement une circulation alternée par feux tricolores).

Le tracé de la route sur le versant sud était totalement différent jusqu'en 1947, date de la construction des tunnels paravalanches entre Briançon et le col du Lautaret. L'ancienne route était à l'est de la route actuelle et présentait une pente nettement plus forte (les six derniers kilomètres à presque 10 %)[3]. L'ancien et le nouveau tracé ne se croisent jamais avant le monument Henri Desgrange.


Par le versant Nord, depuis Saint-Michel-de-Maurienne, l’ascension débute pour environ 34,5 km à 6,6% de moyenne. Cela implique d’abord de grimper le col du Télégraphe soit 12 km à 7%. Dès le départ de Saint-Michel-de-Maurienne, on aperçoit déjà le fort du Télégraphe plus haut. Après Saint-Michel-de-Maurienne, on rentre dans la commune de Saint-Martin-d'Arc et dès la sortie de cette même commune, on domine déjà Saint-Michel-de-Maurienne. Les premiers kilomètres du col du Télégraphe affichent une déclivité de 8% alors que l’ascension, après avoir traversé communes et hameaux pendant les trois premiers kilomètres, s’effectue maintenant dans la forêt. Plus tard, on laisse la route à gauche menant à Valmeinier et on continue tout droit vers le Télégraphe. La pente se radoucit une première fois avec 5,5% au niveau d’un buste sur le côté gauche de la route. Les 3 derniers kilomètres du col du Télégraphe ont une moyenne de 6,5% selon un panneau indicateur rond, ce qui est moins dur que les premiers kilomètres. À 100 mètres du sommet du col du Télégraphe, on peut apprécier le panorama sur Saint-Michel-de-Maurienne, l’autoroute A43 et les petits villages plus élevés. Le sommet du col du Télégraphe, à 1 566 m d’altitude, est marqué par des panneaux d’information en bois et le relais du Télégraphe, restaurant. Le petit bémol du col du Télégraphe est sa forte circulation automobile, assez importante jusqu’à Valloire. Il faut maintenant descendre 5 km jusqu’à Valloire en traversant des petits hameaux. La station savoyarde est à environ 1 445 m d’altitude. À la sortie de la station, il y a 17 km à 6,9% jusqu’au col du Galibier. La sortie de Valloire présente une pente supérieure à 8% mais à la sortie du hameau des Verneys, 2 km pus loin, il y a 2 km de replat où il est possible de rouler sur le grand plateau. On arrive au hameau de Bonnenuit et jusqu’au lieu-dit Plan Lachat, il y a des pourcentages autour de 5 à 8% alors que l’on suit un petit ruisseau d’altitude. Le passage à Plan Lachat, à côté du bar, constitue un court replat dont il faut profiter car la suite s’annonce beaucoup plus dure. En effet, une fois le petit pont de Plan Lachat passé, la route grimpe beaucoup plus nettement et il reste 8 km à 8,5% de moyenne à effectuer alors que l’on dépasse peu après les 2 000 m d’altitude qui peuvent s'avérer être difficiles pour ceux qui ne sont pas habitués à la montagne. À partir de là, on entre dans un décor de verdure et de rochers sans presque aucun bâti. Un kilomètre après Plan Lachat, un panneau rond indique 9% pour le kilomètre suivant. Les cyclistes enchaînent les lacets, il y a peu de répit sauf un kilomètre à 6,5% plus tard. Alors qu’il reste 3 km à grimper, on aperçoit le sommet du col du Galibier dans les rochers. En été, il arrive qu’il y ait encore quelques congères de neige sur les côtés de la route. Certains passages paraissent proches de 10%. À 1 km de l’arrivée, on arrive devant le tunnel du Galibier, à 2 556 m et on passe devant une auberge. Mais pour aller au col du Galibier, il ne faut pas emprunter ce tunnel mais prendre la route à gauche avec un dernier km à 8,9% de moyenne. On arrive ainsi à 2 645 m d’altitude.

...............PascaLamoulinette..................................................@@@@@

Message

VieuxBridou
Visiteur


Date du message : vendredi 9 octobre 2009 à 23h15



Par le versant Sud-Est, depuis Briançon, l'ascension totalise 37 km. Mais les 14 premiers kilomètres jusqu'au Monêtier offrent un quasi faux-plat, ne dépassant pas les 3%. Les 14,5 km suivant jusqu'au col du Lautaret à 2 058 m d'altitude grimpent un peu plus mais cela reste modeste, avoisinant les 4 et 5%. De là, il reste environ 8 km un peu plus difficiles notamment le dernier km à partir de la stèle dédiée à Henri Desgrange puisque ce dernier km est à 9% de moyenne avec un passage à 12%.



2008 ................Le CCK

Sans les Couleurs ...............HIHIHI........mais sur le Petit Plateau !!!!!!!!!!


...............PascaLamoulinette..................................................@@@@@

Message

VieuxBridou
Visiteur


Date du message : vendredi 9 octobre 2009 à 23h18


Spécial TOUR de FRANCE .................

Première ascension au Tour 1911

Le col du Galibier est avec le Tourmalet le col le plus célèbre et le plus escaladé du Tour de France. Sa première ascension remonte à 1911 dans une étape de 366 kilomètres reliant Chamonix à Grenoble. Emile Georget, Paul Duboc et Gustave Garrigou passeront en tête le col. Ils seront seuls à ne jamais mettre pied à terre dans la montée. Emile Georget avoue cette année là « n’avoir jamais rien vu de plus dur ». Un monument dédié à Henri Desgrange est construit en 1949 sur le versant Sud peu avant l’entrée du tunnel.

Indiqué à 2 645 m par la voirie, mais avec une altitude réelle de 2 642 m[1], le col est fréquemment le point le plus élevé du Tour de France, bien que dépassé en absolu par le col de la Bonette (2 802 m au sommet de la route faisant le tour de la cime de la Bonette), le col de l'Iseran (2 764 m) et le col Agnel (2 744 m).

Le col du Galibier a été franchi au total à 57 reprises par le Tour de France, dont 32 depuis 1947, ce qui en fait le col alpin le plus souvent emprunté par l'épreuve, loin cependant derrière les plus grands cols pyrénéens, Tourmalet en tête avec 73 passages en 2008. Il est classé en hors-catégorie depuis 1979. Son passage en 1996 a été neutralisé en raison de la neige.

Voici les coureurs qui ont franchi les premiers le col .

1911 : Émile Georget France
1912 : Eugène Christophe France
1913 : Marcel Buysse Belgique
1914 : Henri Pélissier France
1919 : Honoré Barthélémy France
1920 : Firmin Lambot Belgique
1921 : Honoré Barthélémy France
1922 : Émile Masson Belgique
1923 : Henri Pélissier France
1924 : Bartolomeo Aimo Italie
1925 : Lucien Buysse Belgique
1926 : Omer Huyse Belgique
1927 : Antonin Magne France
1928 : August Verdyck Belgique
1929 : Gaston Rebry Belgique
1930 : Pierre Magne France et Benoît Faure France
1931 : Jef Demuysere Belgique
1932 : Francesco Camusso Italie
1933 : Vicente Trueba Espagne
1934 : Federico Ezquerra Espagne
1935 : Gabriel Ruozzi France
1936 : Federico Ezquerra Espagne
1937 : Gino Bartali Italie
1938 : Mario Vicini Italie
1939 : Dante Gianello France
1947 : Fermo Camellini Italie
1948 : Lucien Teisseire France
1952 : Fausto Coppi Italie
1954 : Federico Bahamontes Espagne
1955 : Charly Gaul Luxembourg
1957 : Marcel Janssens Belgique
1959 : Charly Gaul Luxembourg
1964 : Federico Bahamontes Espagne
1966 : Julio Jiménez Espagne
1967 : Julio Jiménez Espagne
1969 : Eddy Merckx Belgique
1972 : Joop Zoetemelk Pays-Bas
1973 : Luis Ocaña Espagne
1974 : Vicente López Carril Espagne
1979 : Lucien Van Impe Belgique
1980 : Johan De Muynck Belgique
1984 : Francisco Rodriguez Colombie
1986 : Luis Herrera Colombie
1987 : Pedro Muñoz Espagne
1989 : Gert-Jan Theunisse Pays-Bas
1992 : Franco Chioccioli Italie
1993 : Tony Rominger Suisse
1996 : neutralisé
1998 : Marco Pantani Italie
1999 : José Luis Arrieta Espagne
2000 : Pascal Hervé France
2002 : Santiago Botero Colombie
2003 : Stefano Garzelli Italie
2005 : Alexandre Vinokourov Kazakhstan
2006 : Michael Rasmussen Danemark
2007 : Juan Mauricio Soler Hernández Colombie
2008 : Stefan Schumacher Allemagne

...............PascaLamoulinette..................................................@@@@@

Message modifié le vendredi 9 octobre 2009 à 23h24 par VieuxBridou