La Route du diable vu par manala........

J'ai essayé de posté les photos avec le texte et je me suis passablement énervé !

Donc je vais poster le compte rendu et je mettrai un lien pour les photos !

Un petit défi que Manala s'est lancé !
" La Route du Diable "
Elle devait avoir lieu après la BTR mais une saloperie de virus a chamboulé nombre de projets et d'aventures en tout genre ! Et malgré cela Pascal Bride s'est battu afin de réaliser son projet !
Après une préparation physique moyenne je me suis décidé à ne pas laisser passer cette occasion qui me permettait de découvrir des paysages et de faire des rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres ! Après les préparatifs ou chaque petit détail a son importance direction la gare de Mulhouse pour le TGV destination Valence.
contraints à faire les "hamsters" sur nos home trainer !
A l'hôtel je fais connaissance avec Franck, Claude et Michael que j'avais Arrivé à gare TGV de Valence il faut remonter le vélo. On a l'habitude et on n'oublie presque plus rien ! Dans ce genre d'aventure il est essentiel d'être assez pointilleux dans la préparation ! Il est d'ailleurs très plaisant de comparer selon les habitudes de chacune et chacun et d'en tirer parti et de s'améliorer à chaque fois ! Il faisait chaud et c'était une de mes plus grosses craintes car en Alsace nous n'avons pas eu la possibilité de bénéficier de grosses chaleurs hormis pendant le confinement où nous étions déjà vu sur le " Trirhéna " J'ai par ailleurs partagé une table au Courtepaille du coin avec ce dernier et croyez moi il vaut mieux l'avoir en photo qu'à table ????. Puis à 22h00 au pieu. Petit déjeuner lamentable ! Désolé pour la chaîne hôtelière mais le fait qu'il n'y ai pas de buffet suite au covid n'excuse pas ce pitoyable repas ! Bref nous décollons Michael et moi direction " Le Clos du Puits " Là c'est l'euphorie et on sent l'excitation aussi bien dans l'organisation que chez les participants ! Après la pose des autocollants nominatifs sur le casque et le cadre et réfléchissants sur les jantes et les manivelles on peut prendre le temps de faire connaissance et pour ma part je m'amuse comme à l'accoutumée à voler des instants à travers mon objectif photo ????. Puis nous partagerons un repas qui m'aura fait oublier le riquiqui p'tit déj !!! Il y avait du vent beaucoup de vent héhé dans le bon sens ! Le départ pour bibi 13h07 ! Les premiers coups de pédales riment toujours avec les battements de cœur puis on se calme et on reste serein du moins pour ma part. Je roule un peu au début avec Christian et Serge les " Marseillais " de gais lurons avec qui j'ai partagé la préparation sur Messenger ainsi que Jacques Marco et Valex qui n'a pu être des nôtres pour cause de covid. Le vent nous pousse bien dès le cinquième km et le premier col des 25 non répertoriés et des 25 répertoriés commence St Romain de Lerps. Là j'en vois déjà qui se plantent MDR ! Brigitte nous attend dans une épingle pour encadrer tous les participants, bien les photos ! Première montée effectuée sans encombre, je me fais doubler mais je m'en fout ! Il faut rester zen et garder le cap ????. puis le vent dans le dos extraordinaire même dans les bosses et les faux plats c'est tout bénef ! Col des Viaux de l'Arénier de l'Escrinet, on passe sur le pont d'Aubenas où en bas coule l'Ardèche village ou je prendrais un double café pour retarder la torpeur qui nous envahit lorsqu'on roule de nuit ! J'en connais quelques uns qui se marrent à ce passage ! Puis j'arriverais au premier pont du diable à 19h30 photo. On redescend et puis les ombres s'allongent le soleil joue à cache cache entre les sapins, col de la Croix de Rocles on passe le baudrier fluo et on allume nos lumières. Thomas Dupin m'a allègrement doublé avec son binôme Cyril Genel. Le Pont du Gua à 21h57. A 23h00 la lune était légèrement orangée.

C'est ce qui me plait quand on roule de nuit et que la visibilité est bonne mais quand il pleut c'est aune autre paire de manches ! Notre Dame de Lablachère et à St Sauveur de Cruzières sandwich remplissage des bidons et un roupillon, une heure dans le porche d'une église avec la doudoune ! Je repars vers 01h30. Traversée du Gardon à Alès reroupillon d'un quart d'heure ! Toujours le vent dans le dos, pourvu qu'on n'ais pas le même dans le pif en remontant !
Puis arrive le cirque de Navacelles ! Jamais pris de ce côté mais toujours aussi extraordinaire curiosité géologique ! La première fois que je l'ai vu j'étais scotché. Une fois en contrebas il faut remonter pour le belvédère ou Pascal s'est installé pour le ravito et quel ravito ! Franck et Claude ont apprécié le ravito made in CCK Bridou ! Et c'est reparti photo contrôle au pont des trois dents au km 379 à 14h22. Puis je me fais rattraper par Nicolas et Florian et comme à l'accoutumée je m'attarde because je fais des photos à n'en plus finir ! Arrivé à Olargues ils étaient quelques uns à se ravitailler dans une épicerie et boulangerie car après semble t-il c'était un peu le vide en terme de commerces ! Je suis arrivé à convaincre Florian et Nicolas de retourner chez le glacier en amont pour me sustenter ! Qu'à cela ne tienne ils ont repris une boisson et moi une coupe glacée ! " Gourmande " sur la carte, il ne faut surtout pas faillir à sa réputation de morfale ????. Et nous repartons à trois ce qui sera le cas jusqu'à Kingersheim ou presque ! Col du Poirier à 18h55 au km 405. Murat sur Vèbres km 446. Un hôtel resto avec la patronne super accueillante ! Nous avons été copieusement servis et c'était bon ! Au cours de la conversation en nous servant elle nous dit qu'il y a sûrement un de nos acolytes qui dort et qui devait repartir vers une heure du matin. Elle nous décrit le bonhomme un peu et bam c'était Jacques ! MDR ! Nous continuons à nous sustenter puis on se demandait si nous ne ferions pas mieux de passer la nuit à l'hôtel et repartir en fin de nuit ! Aller on demande c'est bon il reste deux chambres ! Sur ce Jacques fait son apparition qui manifestement voulait repartir plus tôt ! Arrive le dessert et voilà Elisabeth Lavaill Lavraievie qui arrive et qui a réservé bien avant dans cet hôtel ! Impayable après la douche elle réapparait en robe et fraîche comme si de rien n’était ! Un bon repas une bonne douche et un bon lit vont nous requinquer ! Après le p'tit déj à 04h30 départ le lendemain matin vers 05h00. Photo au pont du diable au km 540 à 10h36 le mercredi à Comps la Grand Ville ! Arrivés à St Come d'Olt nous retrouvons Elisabeth ou ce sera bains de pieds de bras etc car il faisait chaud au pied de l'Aubrac ! Pour Manala ce sera la galère, interminable montée jusqu'à Aubrac pentue au début puis ça se radoucit et la pente est modérée mais rien n'y fait, je suis à la ramasse ! Bref nous reformerons le trio après avoir loupé Florian et Nicolas qui étaient à une terrasse de café ! Je me refais dans la descente et direction St Flour ou Nicolas a réservé deux chambres. Pointage au viaduc de Garabit au km 679 à 21h22. Faverolles, Sylvain était entrain de terminer son repas au Relais des Sites et nous a dit que l'onglet Salers était délicieux, Nous ne nous sommes pas faits prier ! Aux abords de St Flour nous apercevons une citadelle ! Pourvu que l'hôtel ne se situe pas la haut ! Nicolas a précisé qu'on venait à vélo et la dame de répondre " AH BON " et avec du recul nous avions compris ! A pied près d'un km sur des pentes impossibles ! Là je dois avouer que j'en avais un peu plein les bottes et pour couronner le tout il fallait monter les vélos au troisième étage par un escalier assez étroit ! Il y a même un autochtone qui en voyant nos tronches dépitées nous a proposé de mettre nos vélos dans son garage pour la nuit et de se lever pour nous ouvrir à 04h00 du matin mais nous ne voulions pas abuser de leur hospitalité ! Le jeudi à cinq heures on redescend par les escaliers de la citadelle, là c'était ma faute . On accompagnera Axel Carion et Hervé son binôme. Allez zou en avant direction le point culminant le Pas de Peyrol. Mais avant chasse à la boulangerie que nous trouverons à Murat au km 724. Six degrés qu'il faisait avec la fatigue je grelottais et Nicolas qui était tout le temps en manches courtes, normal ayant pratiqué pendant des années la haute montagne ! Le croissant aux amandes était délicieux !

Le soleil pointe le bout de son nez et nous pouvons réchauffer nos carcasses ! Le Cere le Pertus le Redondet puis le Pas de Peyrol ! Les paysages sont sublimes et de plus le beau temps la totale quoi ! La descente est un régal. L'objectif qui suit c'est de rejoindre Valérie et Pierre qui sont chargés du ravito du Jolan ! J'ai failli les louper ! Royal le ravito ! Nous passerons près d'une heure à l'ombre du camping car ! Le Pas de Peyrol est un lieu de toute beauté. En basculant dans la vallée au fond on distingue à peine les troupeaux de Salers sur des étendues de verdure ou coule l’Impradine. La lumière était belle et nous en avons pris plein les mirettes ! Après la longue descente ce sera une succession de faux plats descendants et remontants !
Col de Montirargues au km 764. Col du Baladour km 777. Vers 14h00 petite sieste ! A 17h42 nous arrivons à Manglieu photo N° 9 au km 863. Florian réserve une chambre d’hôte à Oliergues. Nous y serons vers 20h30 avec auparavant la photo contrôle du nième pont du diable au km 901. En fait sur mon compteur 913. D’ailleurs à ce propos j’avais pas mal de difficultés avec mon garmin et j’ai pesté à plusieurs reprises mais en fait il ne fallait pas enregistrer la totalité de la trace ce qui le rendait particulièrement lent ! Nicolas et moi sommes arrivés non sans une petite montée bien raide chez nos hôtes où Florian avait pris les devants ! Le fait d’arriver tôt, de savourer un bon repas et de pouvoir passer une nuit nous a fait beaucoup de bien. C’est un couple d’anglais qui tient cette maison ! Excellente adresse, il s’est même levé le matin à 04h00 pour nous servir le petit déjeuner et quel petit déjeuner ouah ça ragaillardit ! On enfourche nos montures aux aurores et plus loin provisions sandwich jambon beurre un classique qui passe très bien ! On arrive au pied du col de la Croix des Fourches que j’ai monté avec facilité comme quoi une bonne nuit peut être salvatrice ! Km 1000 tout un symbole hihi ! En début d’après midi rappel du marchand de sable pour le trio. Coup de téléphone ! Suis réveillé et mes compagnons sont KO ! Je tourne 5 mn en rond puis je bats le rappel. Nicolas était vraiment dans le gaz me rétorquant que ce n’était pas du tout dans ses habitudes ! On repart puis je m’aperçois qu’il me manque un des deux rétros, sur ce je freine et bam Nicolas me rentre dedans. Je me retourne et je le vois avachi sur son cintre regardant par terre. Je me confonds en excuses et je lui demande s’il s’est blessé. Il me dit que non et me parle de patte de dérailleur ! Je ne comprends pas de suite et je vois avec stupeur mon dérailleur qui pend lamentablement. Bordel je crois que tous les noms d’oiseaux y sont passés ! Là je rigole mais à ce moment là l’abandon pour casse était inenvisageable. Nicolas en fait était dans le cirage quand nous sommes repartis après la sieste car nous venions à peine de redémarrer et il roulait en suivant la ligne blanche me dit-il. Ils me proposent de chercher un vélociste mais je sais très bien qu’en termes de pattes de dérailleurs on oublie ! Comme je ne vais jamais chez le vélociste l’entretien est un truc qui me connait ! Je rage et je réfléchis aller on attache le dérailleur avec des rilsans sur la base et le hauban puis je décide de couper la chaine et de rouler en single speed avec le 50 / 21. Je démarre et ça a l’air d’aller ! Le problème réside dans le fait que les pignons d’une cassette sont usinés de telle sorte que le passage de l’un à l’autre se fasse très aisément et dans le cas précis c’est ce que je ne voulais pas. Pétard le nombre de fois ou j’ai du descendre de vélo pour remettre la chaîne en place.J’ai fait je ne sais plus trop mais environ 70 bornes comme ça avec un ou deux petits cols ! A un moment j’étais tellement exaspéré que je me suis dit que je raccourci encore la chaîne pour passer au 34 / 14. L’ironie du sort !!! J’avais à ce moment posé mon vélo contre un poteau indicateur haut comme moi ! Une fois la chaîne coupée je ne savais pas quoi faire du rabe des maillons. Aller je le balance dans le poteau ! Je relance et la chaîne veut remonter puisqu’évidemment âne que je suis la ligne n’étant pas bonne celle ci casse ! Re noms d’oiseaux je regarde le poteau 20 mètres derrière moi et je me dis plus con que toi tu meurs ! Plus de chaîne là j’étais dans le caca ! Sur ce je marche et je retrouve les copains je leur explique. Et c’est alors que Nicolas me sauve. Il téléphone à son épouse pour lui demander de ramener son mulet comme nous avons à peu près la même taille ça pourrait le faire. A pied nous arrivons à Vonnas ou je vois au centre défiler des cuistots avec des toques, je me croyais dans la cinquième dimension ! En attendant pour me consoler je m’enfile trois boules de glace dans la panse pas chez Georges Blanc bien sûr et mes deux compagnons ont fait la même chose.

Le vélo arrive je monte dessus pas de souci la hauteur de selle est bonne à un chouya près. Nicolas s’exclame merde ce ne sont pas des pédales spd. Zut ! Florian rétorque ‘ change les ‘ qu’à cela ne tienne en cinq minutes c’est fait. On est plus intelligent à plusieurs disait un certain Albert. Nous avons perdu beaucoup de temps et ça me contrariais dans la mesure ou je voulais arriver de jour. Le vélo à Nicolas est léger et je n’ai plus que la sacoche de cadre et de guidon . On repart direction le prochain pointage. Cuiseaux mais avant on va poireauter pendant encore une demie heure un orage s’étant invité des baignoires qui tombaient ! Il fallait faire vite surtout que je n’avais qu’une pitoyable frontale alors j’essayais de rouler à leur côté pour bien voir les imperfections de la chaussée ! Cuiseaux km 1130 à minuit ! Jusqu’à Cressia ce fut dur, la chaussée mouillée qui diminue la visibilité la fatigue et les deux dernières longues bosses. A 6 km de Cressia je téléphone à Vanessa pour qu’elle ai le temps de se retourner et de préparer notre venue à sa demande ! Une oasis dans le désert des tourments de la journée ! Voilà ce qu’était ce ravito avec les sourires de Sylviane et Vanessa ! J’ai presque tout bouffé ! Malgré une nuit courte on repart et nous savons tous les trois que ça va être chaud surtout pour moi qui n’avait que jusqu’à 23h00 à Kingersheim. Nous avons ferraillé durant tout ce samedi. Et nous avons à trois ou quatre reprises passé aux micro siestes cad 10 à 15 mn après avoir casser une croûte. A plusieurs reprises Florian et Nicolas m’ont encouragé à partir seul pour essayer d’être dans les clous ! Négatif on arrive ensemble ! 11h55 km 1303 le pont de l’Engoulot ! Puis St Hippolyte et la longue montée vers Chamesol Villar-Lés-Blamont Dannemarie pas le notre Abbevilliers Croix Delle Faverois et à Courtelevant je décide après l’insistance des compagnons de route de foncer en empruntant le gps à Florian car je n’avais pas la bonne trace ! J’ai pédalé comme un malade surtout que c’était profil descendant sauf la montée de Largitzen arrrrghh. Et à 20 km de l’arrivée la frontale me lâche ! Bordel j’ai été obligé de ralentir et de contourner les zones sombres en passant par Pfastatt centre bref arrivé entier vanné mais heureux !!!
Je remercie tous les bénévoles et tout particulièrement Pascal et Vanessa pour leur implication sans limite ! On ne remercie jamais assez les bénévoles et ce qui est super c’est de passer des deux côtés à la fois et de ne pas être seulement consommateur ! Vanné et heureux ! Merci à Florian qui mine de rien a souffert du genou et qui tenait malgré tout des propos encourageants et Nicolas qui souffrait aussi du genou mais de l’autre hihi et pour le prêt de son vélo ! Merci a Gino mon binôme pour ces délicieuses pâtes et sa sauce inégalable !

Dans trois semaines le Born To Ride ‘’’ l’Appel de la Fôret ! ‘’’

LE LIEN POUR LES PHOTOS

@+