Oyé Oyé c'est avec un peu de retard que je reviens sur cette fameuse MAXI RACE.
Oui car ces derniers jours étaient très intenses en tout point de vue.Je viens de passer deux fabuleux week ends, un en tant qu'acteur et l'autre en spectateur.
Je vous confirme qu'il vaut mieux être acteur, c'est moins éprouvant pour les nerfs. Mais bon c'est un autre sujet.
Revenons donc à ce week end de la MAXI RACE
Déjà j'avais fait une super préparation; une semaine avant à la giloupass. Du foncier, de la bière et pour finir avec le cognac. Restait plus qu'à assurer pour la course. Ou plutôt ne pas finir dans le caniveau.
Initialement annoncé aux alentours de 34 klm et 2000 de D+ mais plus j'allais voir sur le site plus il y avait de Klm et de D+ et au final ce sera plus de 41klm et 2 800 de D+
Pour le COACH POUCET le départ est à 3H20 pour moi ce sera réveil à 6H00 pour aller prendre le bus et aller à DOUSSART point de départ de la MARATHON RACE.
Voilà le tracé sur la carte là c'est relativement facile et plat.
Voici la direction après le départ le haut de la montagne.
Le sas de départ se remplit peu à peu on devrait être 800 je croise Maude GOBERT elle finira première féminine en 4h50 je crois.
Moi mon schéma est simple il y a environ 4 klm de plat et après c'est une montée dure sur plus de 10 klm du coup je décide de partir à l'arrière et de gérer cette montée tranquille car c'est ma première expérience sur cette distance. Le départ est donné et déjà le premier ralentissement du au passage d'un pont. Ce sera une file indienne où il est quasiment impossible de se dépasser jusqu'au col de la Forclaz après il y aura quelques possibilités.
Pas bien grave le parcours est long et on est à l'arrière du peloton l'ambiance est cool.
Toujours dans la montée on se rapproche du premier point haut.
Le passage du chalet de L'AULP et petite descente pour mieux remonter derrière.
Maintenant la pente est très raide il y a de plus en plus de concurents qui ont besoin de s'arreter pour récupérer et reprendre leur souffle. Pour moi impeccable jusque là jamais en surchauffe plutôt en diesel j'ai hâte d'arriver au sommet et attaquer la descente.
Le sommet au loin.
Je crois qu'on nous a pris pour des chêvres. Tellement c'est raide.Voyez plutôt:
Enfin au bout de presque 3 heures j'arrive enfin sur le sommet. Je me pose 5 minutes envoie un SMS à Estelle enfile un coup vent et à moi la descente.
Sur le début je me régale je reprends des coureurs par dizaines mais voilà ça ne durera pas
Après 1 klm la pente est très très raide et en plus on est sur de la caillasse du coup impossible de laisser aller. Les muscles se contractent et très vite je sens les mollets qui me chatouillent. Les crampes ne sont pas loin et je suis à peine à la moitié de la course. Je suis désemparé et très déçu je dois absolument ralentir et essayer de gérer pour finir.
A cet instant je ne sais pas comment tellement la pente est raide. Tant pis je m'arrete et marche comme tant d'autres en essayant de décontracter les mollets.
J'arrive finalement au ravitaillement bien plus loin que prévu 26 klm en ne sachant pas si je vais pouvoir repartir.
Après m'être rafraichi et massé pendant plus de 20 minutes je repars. D'abord en marchant et puis en trottinant.Pour l'instant plus de soucis alors j'avance et assez vite je vois un panneau arrivé 10 klm.
Bien que ça me paraisse optimiste ça me rebooste à fond et là c'est sur quoi qu'il arrive je finirai. On monte le col des contrebandiers jusqu'à un replat en bitume qui à son histoire:
histoire à suivre