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Posté le 07/03/2006 à 19h37 par gaillard

Mon bon "Mobsy", c'est à toi que je dédicace (couille) mon mot, car je vois en toi, non pas le plus grand fauteur - farceur, à coup sûr ! -, mais le plus sage d'entre-nous.


Françaises, français, je vous ai compris !

Arrêtez donc de vous obstiner à m'appeler, Mon Dieu ! car ce n'est pas en Général, comme vous pourriez (riez) le croire, a priori, que je m'adresse à vous, à travers le petit écran, mais bien en simple citoyen.

Parce qu'à vous savoir défaillants (des fainéants), ce que je veux vous dire, Française, Français, c'est que nous avons perdu une bataille, mais nous n'avons pas perdu la guerre !

Je suis l'homme de la situation, celui sur qui vous pourrez toujours compter, dans l'adversité (poil au pied !) particulièrement, et je me propose, une fois encore, de me mettre au service de la Nation, pour l'aider à redresser la tête ; celle du bon françois !

Car, voilà à peine deux siècles, c'est de la sorte, qu'on aurait dit, pour aider, non pas le combattant sortant du trou de sa campagne, tel le rat, mais notre bonne vieille langue à l'origine gréco-latine, qui, dans cette pauvre France, se traîne comme cet infortuné lézard, nommé gecko.

Simplement, parce que toutes les terminaisons "ais" s'écrivaient "ois" ; un fait qui fait foi, alors !

Mais à bayer aux corneilles, ou à béer à ne savoir que faire, cela ne doit pas vous pousser à l'incontinence, à boire (pardon Mobsy, j'ai vu la bouteille que tu as pris, depuis que tu ne roules plus).

Vous me traiterez de puriste, sans doute, mais n'étant pas Immortel - car je ne suis pas académicien -, peut-être pourrais-je vous formuler un petit conseil, sans être obligé de me faire Premier Ministre.

A vouloir protéger le français, après tant d'années consacrées aux Français, rien ne m'autorise à ne pas avoir mes propres doutes sur la chose, quand vous, vous les savaient certaines, sinon certitudes. N'a-t-on pas dit que seul l'imbécile affirme ?

Vivre avec sa langue, ce n'est pas la laisser dans sa poche, c'est surtout de savoir la tirer à bon escient ; d'un mauvais pas, aussi !

Une seule règle compte, à tirer de son plein gré - pas grès, car je ne vous jette pas la pierre ! - et d'en tirer un trait dessus - ce qui ne veut pas dire : la rayer de ses préoccupations.

Alors, pour faire bref, commencez par appliquer un principe simple, qui marche une fois sur deux - l'une étant la bonne, l'autre la mauvaise !

Dans le doute, rapprochez-vous de la phonétique, plutôt que de doubler la consonne, voir des pluriels se transformer en "S", en "Ent", sinon en "Aient".

C'est, même dans l'erreur, une preuve que vous possédez un certain sens de la logique, de la rationalité (française). Et, sur un Curriculum vitae, ça n'est pas la dernière des choses qui puissent vous être reconnu : "Bon pour l'embauche !"

"Vive la France !"

Votre "Capitaine GAILLARD D'AVANT"
bien aimé des Français ; oui mon cher François (mythe errant !)