Follia, et non folie ja !


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Il D.
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Date du message : mercredi 7 mars 2012 à 23h19


En chasse - because Diane - de folies qui ne soient point trop bergères, et parce que je me vois, à ce jour, mon billet en poche, j'attire l'attention de qui va célébrer ses 40 ans d'existence. Le récipiendaire n'est autre que la formation, ô combien prisée - parce que faisant habituellement un tabac - portant nom "La Follia". C'est de chambre... à air - des plus harmonieux- que, de sine qua non en sine die, on en vient à les retrouver... à La Sinne, le vendredi 23 courant - pour les plus pressés -, histoire d'emplir : baignoires, loges ou poulailliers, toute odeur de sainteté mise à part.

Personnellement, ça aura fait dix bonnes années que j'attendais le "super Bridou" qu'est Gérard CAUSSE, lequel mêle, au talent musical, celui d'une prestance à nulle autre pareille. Mais, également, Gautier CAPUCON, au style ô qu'on pourrait croire "colorature". Sans oublier un certain Jean-Louis BAUMADIER qui n'a point eu l'honneur de m'envoyer, encore, son C.V.

Toutes gens qu'on désespère de voir, à défaut d'entendre au détour de leur prolifique production valant diapason d'or, et qui, une fois n'est pas coutume, renvoient l'ascenseur à cette formation, laquelle, naturellement, n'a rien de bas étage. Une attention à relever, d'autant plus qu'on sait les vedettes s'apparenter souvent à des "hors bord".

Reste ce qui ne présente qu'un intérêt accessoire, à défaut de céder à la loi de la Relativité chère à ce bon vieux Einstein : le menu proposé pour qu'on se lèche les babines

A savoir :
- La "Sonata a quattro" de ROSSINI (ROSSINO étant Lorrain, de Metz, quand LORRAIN se voit Alsacien, comme chacun, ici, en est conscient) ;
- un extrait des "Musiques pour kiosque", de DAMARE (histoire de tordre le coup au général Hiver) ;
- Le "Concerto en do", de HAYDN (pour ceux qui ne seraient pas en mesure... de faire face) ;
- La Symphonie n° 4 de J.S. BACH (répertoriées BWV aux bach... annales) ; suivie de celle
- "Concertante" du'n certain "Amas Deus" MOZART ; pour en terminer par
- la belle à BARTOK, ici gîtant les "Danses roumaines".

NB : en raison du dernier morceau annoncé, il paraît prudent de se munir des pièces d'identités d'usage; car chacun sait que : "tous les chemins mènent à "Roms".

Bon spectacle, et, surtout, ne tardez point trop. Il serait bien étonnant que la salle, le jour "J", ne fût point comble, de gens qui, in fine, sont appelés à se voir, forcément, comblés.

Il , jamais économe de conseils "terre à terre", m'intime de vous gratifier du tarif réclamé par le nautonier chargé de faire passer les bonnes âmes de l'autre côté de la rive. 10.15/22,5/ et 30 €uros suffiront pour que, de Léthé, vous en oubliez, un temps - "prime time" pour qui veut être "up to date", tous les tracas d'un quotidien, par trop, omniprésent.

Pour ce qui est du programme

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Il D.
Visiteur


Date du message : lundi 26 mars 2012 à 21h08


Tant pis si ce n'est qu'un soliloque ! Mais la soirée demeurera dans nos mémoires, Luc et Betty ayant trouvé grâce à se voir de la partie. Si je n'ai pu pleinement - le morse ayant endommagé les cellules ciliées de mon limaçon - apprécier, dans les aigus, le piccolo, je me suis senti porté au pinacle avec ces grands maîtres que sont Capuçon et Causset, même si le dernier, après dix ans à l'attendre, m'a semblé davantage dans le répertoire professoral. Quant à l'autre, installé sur sa petite estrade, le médiocre croyant que je suis l'a imaginé, mythologie oblige, ce dieu reposant sur quelque Olympe embrumé. "Ca ne mange pas de pain", comme on dit, quand on se sait un bien mauvais canard.

Un grand merci aux organisateurs, lesquels sont parvenus à redonner chaleur et cordialité à cet environnement souvent portant souvent au paroxysme des égos sans (r)égal.

Cerise sur le gateau - lequel n'est pas la tarte de Fleur-de-Lune -, dimanche, à l'église St Paul, toujours à Mulhouse, c'est avec Victor, son violon, Lech, son Stradivarius Alto, et Urma, avec son armoire normande et violoncelle, qu'ont raisonné nos coeur : celui de l'édifice et de l'enfant que je demeure, par... foi(s).

Qui osera encore dénigrer ce que Mulhouse offre pour presque rien - rien pouvant s'apparenter à personne, quand de comble(s) on côtoie les sommets.

Alors, à ne vouloir suivre un certain panache blanc, allez au