Poucet à la Vallée des Lacs
Les conditions météo étaient idéale ce Dimanche 16 Juin pour cette douzième édition du Trail de la Vallée des Lacs. Le soleil nous a accompagné tout au long de la journée et nous a permis d’apprécier les somptueux décors proposés par un parcours remanié et encore plus exigeant …. Quel plaisir de pouvoir enfin courir léger sur les Crêtes, avec des vues plongeantes sur les Lacs.
La journée aura été longue. Lever à 3h, départ en voiture à 4h de Chatenois pour être à l'ouverture des dossards à 5h30. Pas de bol, pour cette fois Danièle ne pourra pas m'accompagner et je ferai donc le déplacement en solitaire …. Donc pas question de terminer la nuit dans la voiture. Désolé Aurore, pour le reportage photo ce sera juste quelques clichés prisent à l'arrivée par himself.
Le départ de la course est fixé à 6h30. Comme d'habitude je pars dans l'idée de faire du mieux possible, en visant un chrono équivalent à l'édition précédente, soit 8h02. Pas question toutefois de prendre de risques inconsidérés. Les gros objectifs sont fixés un peu plus tard : Juillet pour l'Ultra Tour du Beaufortain (UTB) et Août pour l'Ultra Tour des 4 Massifs (UT4M)
Marc le Kikou Randoaski est à la baguette pour le briefing et nous annonce quelques surprises sur le parcours … J'ai l'impression que nous sommes moins nombreux que d'habitude, 280 au départ sur le grand parcours et pas de vedette dans le Sas. Les feux des projecteurs sont plutôt sur le petit parcours, qui compte pour la Challenge TTN court, avec quelques têtes d'affiche comme Manu Meyssat ou Karine Herry.
Pour l'occasion j'inaugure la ceinture Raidlight siglée Nivolet Revard, superbe dotation distribuée par l'Elan Voglanais sur la (très belle) course éponyme. Mes premières impression à l’entraînement m'avaient laissées une impression mitigée. Avec ses deux petites pochettes réparties de part et d'autre du bidon, je l'avais trouvé moins pratique que l'ancienne version, avec la grande pochette centrale …. A mon âge bien avancé, on n'aime pas trop être bousculé dans ses p'tites habitudes !!! Puis j'ai pris le temps de faire des test à la maison pour essayer de trouver le rangement idéal. Finalement en optimisant le volume, j'arriverai a rentrer le coupe vent, la couverture de survie et le sifflet à gauche … en espérant ne pas avoir à m'en servir !!! La droite étant disponible pour placer une petite réserve alimentaire, avec le gobelet pliable dans le filet … Pour le bidon, j'ai abandonné le nouveau modèle à bouchon clippé, pas suffisamment étanche et donc pas adapté à la course à pied. J'ai ressorti un vieux bidon Raidlight, usé jusqu'à la corde, mais équipé d'un bouchon vissé … garantie de faire la course avec les fesses au sec !!!
Sur ce format de course ou il est possible de faire déposer du ravito personnel aux différent points officiels, cette ceinture s'est montrée parfaitement adaptée … Le bidon de 800 ml, même plein au taquet, est toujours parfaitement stabilisé. Mais je ne m'aventurerais pas sur un trail ou il faut tout se trimbaler, le volume est trop juste.
Question bouffe justement … Pour arriver au bout des 65 bornes, j'aurai utilisé pratiquement exclusivement mon ravito perso : une pâte d'amande, deux pâtes de fruit, un gel Isostar actifod, 6 pastilles de Sporténine. Les ravitos de l'organisation sont pourtant top … fromage, saucisson, bon pain, etc … trop bon. Si on vise un peu le chrono, mieux vaut ne pas s'attarder. Sur les 3 points j'aurai donc simplement piqué à chaque fois 3 Tucs … Je trouve ce truc vraiment pratique, c'est salé et ça fond tout seul dans la bouche. Je me suis accordé également un gobelet de Coca à mi course … et beaucoup lus à l'arrivée.
Dans le bidon, je suis parti avec une mélange de poudre DK et de Caloreen. J'avais des réserves sur les 3 points de ravitos et j'ai systématiquement fait le plein du bidon à tous les points d'eau … J'ai vraiment beaucoup bu. Même à Grouvelin … Il ne reste que 4 bornes, et d'habitude je files. Pour une fois, j'ai pris le temps de m’arrêter et faire le plein. Indispensable. J'avais sifflé un bidon complet depuis Longemer, soit à peine 7 kilomètres !!!
Pour revenir aux surprises annoncées, c'est vrai qu'on a découvert quelques beaux coup de pétard répartis sur le début de course, notamment après Grosse Pierre et après Blanchemer … D’après les locaux il paraît qu'on a pas fait beaucoup de kilomètres en plus, mais ce qui est certain c'est qu'on a largement augmenté le dénivelé.