Aprés une bonne nuit trés réparatrice me voilà pret à repartir.... pas pour 400 km mais pour une petite séance de décrassage.... mais aprés décrassage du vélo qui en a encore plus besoin que moi
Donc je disais, samedi aprés midi arrivée à Besançon chez Maman et Papa Vieux Bridou, accueil trés chaleureux qui remontais le moral un peu en berne avec cette pluie qui m'avais accompagnée depuis Metz.... Poucet et Vieux Bridou se lèvent tout juste d'une petite sieste.
On discute un peu et déjà Poucet se préparre, on regarde par la fenêtre et il pleut toujours à sceaux....
Il est pret à partir de la maison pour rejoindre le départ, il est 18h45 mais finallement c'est Vanessa qui le decendra au départ avec le GPS papa Vieux Bridou pour éviter d'être trempé avant même d'avoir pris le départ.
Pendant ce temps on se préparre doucement puisque nous avons prévu de partir à 21h00.
branle bas de combat, Vanessa revient catastrophée et nous annonce que le départ est unique à 20h00, tous groupés...
La préparation s'accélère, cette fois ci nous sommes dedans, on met les vélos dans les voitures et c'est parti, direction le local du départ. On entre dans une cours intérieure, pas trés bien éclairée, tout le monde est déjà parti sauf un retardataire, qui comme nous pensait pouvoir partir entre 20 et 21 h.
On commence déjà à mouiller, on s'équipe sous la pluie, il n'y a pas d'abris pour finir de s'équiper en on s'abrite comme on peut sous les hayons des voitures. Mais c'est bon je suis pret... ha non, il me manque le porte monaie qui est dans le polaire que j'ai laissé à Vanessa... recherche dans la voiture... ouf, c'est bon cette fois on va pouvoir y aller... mais non pas le compteur... lui aussi est dans le polaire.. décidément il y en avait des choses dans cette veste...
Et 20h33, on clipe les pédales et c'est parti pour ma première nuit continue sur le vélo et de surcroit sous la pluie, je doute quand même sérieusement sur la faisabilité de la chose, comment passer plus de 12 heures sur le vélo sous la pluie alors que rien qu'en se préparant on mouille déjà, comment vais je réagir au froid et à l'humidité pendant aussi longtemps et de nuit
Enfin, la préparation accélérée à eut l'avantage de ne plus ce poser ces questions
Nous partons à 3 avec le retardataire mais trés vite il décroche, on se retourne et nous avons même du mal à voir son phare qui n'éclaire presque rien, je ne sais pas s'il aura été au bout....
AU bout d'une demi heure nous rattrapons déjà le premier groupe, on a l'impression qu'ils sont arrété tellement la différence de vitesse est importante entre eux et nous... on se demande combien de temps ils vont mettre pour boucler les 400 km, c'est sûr eux, ils vont faire durer le plaisir...
Arrivés à Bourberain, nous avons le groupe suivant en ligne de mire ... mais ils se trompent de route et partent tout droit sur.... nom prédestiné.... Bèze ... Nous les doublerons donc sans les voir, nous en sommes au km 90 ou à peu prés....
La pluie s'est quand même arrétée depuis Gray mais la route étant mouillée, nous continuons à nous faire arroser pr l'eau qui remonte avec les roues, il est même quasi impossible de prendre la roue l'un de l'autre, on en prend trop malgrés les gardes boue dont nos montures sont affublées, par contre on garde les fesses au sec.....
0h54, on poste la première carte de pointage et on en profite pour faire le plein des bidons à une fontaine qui est juste à coté de la boite aux lettre de Agnay le duc. Nous en profitons pour manger un peu du solide, les gants et les chaussures étanches (sur la pub) sont gorgés d'eau....
On repart, le vent devient défavorable et ce sera comme cela jusque le point le plus au sud, Chalons sur Saône. La nuit est noire mais les nuages semblent partis puisque on vois les étoiles dans le ciel, c'est bon signe
Les km se suivent et le 2° pointage arrive, il n'est pas trés loin du second, c'est à Semur en Auxois que nouus postons la seconde carte, il est maintenant 3h et nous avons déjà parcouru 180 km, nous sommes toujours aussi mouillés et nous pensons trés fort à Vanessa et à la rechange sèche qu'elle va nous apporter dans 70 km... à Beaune
Mais c'est l'envie de fermer les yeux et de dormir qui me prend, je lutte, je lutte contre le sommeil, je ne prend plus de relais et laisse Vieux Bridoux assurer, j'ai peur de m'endormir ou d'avoir un mauvais réflexe et d'accorcher sa roue, nous nous arrêtons pour que je récupère un peu, nous en profitons pour manger et je dégaine l'appareil photo pour la première fois de notre périple nous sommes à Alésia... :