Apres deux participations en 2013 et 2014 qui m’avaient ravi, puis la déception de 2018 ou j’avais du renoncer pour cause de cheville en vrac, j’aurai eu le bonheur de connaitre cette année des conditions idéales pour découvrir enfin ce nouveau tracé, tellement alléchant sur la papier, a l’occasion de la 8ème édition d’un Belfortrail plus que jamais fidèle à sa réputation, organisé de mains de maître par la valeureuse et sympathique équipe de Territoire Sport Nature.
J’avais de plus le plaisir et l’avantage d’être accompagné par Danièle et de profiter de l’hospitalité de mon frangin Marc et de sa douce Christelle, face à la Mairie de Giromany, à deux pas de l’arche. Pour une fois je pouvais presque m’accorder une grasse matinée avant la course … Royal …
Alors que nous étions a 15’ du départ et que le speaker commençait à rameuter les troupes, en faisant machinalement le tour de mes poches je me suis rendu compte qu’il me manquait le téléphone portable, accessoire obligatoire selon le règlement … Coup de chaud brutal malgré la température plutôt frisquette … Sprint jusqu’à la maison ou je me goure de porte et fait gueuler le chien de la voisine. Oups, je change de porte, grimpe l’escalier comme un sauvage, réveille Danièle en fouillant fébrilement mes affaires … Ouf, le voilà. Un bisou et a toute à l’heure !!! Le genre bug dans la tête qui m’arrive de plus en plus fréquemment ... et ça ne me rassure pas !!!
Allez, on se calme, je retrouve quelques visages connus aux abords du Sas. Puis c’est déjà le briefing de Chantal qui nous garanties une belle journée et nous souhaite beaucoup de plaisir. La sono envoie la musique et à 7h00 pétante nous voilà partis pour les 56 km et 3000D+ annoncés. Un peu de bitume pour sortir du village et étaler le troupeau avant d’attaquer rapidement la sévère grimpette de Planche des Belles Filles, un petit bonus ajouté en dernière minute par l’organisation, contraint de modifier le parcours prévu par une bande d’inflexibles chasseurs !!!
Bref, on est rapidement dans l’action. J’éteins la petite Petzl (suffisante pour 30’ de nuit), tombe le coupe-vent et le jour se lève déjà … J’étais parti dans l’idée de "faire la course", mais en me retournant je ne peux m’empêcher de stopper quelques instant pour sortir le smartphone …
J’avais donné RV à Danièle au Ballon d’Alsace, vers le km 19, pour le premier ravito. Belle ambiance, beaucoup d’encouragements, un coup de louche a Thierry alias Tekka Run Man qui assure le pointage … J’étais un peu en avance sur le timing prévisionnel mais pas moyen de joindre ma douce au téléphone. Mais on s’est finalement retrouvés ric rac … Changement de bidon, je tombe le buff et la frontale, un bisou et hop c’est déjà reparti avec la casquette kikou et trois parts des fameuses pattes de coings maison dans les mains. C’est délicieux, mais purée qu’est-ce que ça colle … J’en mets partout sur le smartphone …
Après le passage du Ballon le profil s’adoucie franchement, on enchaine sur un sentier un peu technique mais globalement courable pour aller surplomber le Lac des Perches en passant par la superbe chaume de la Haute Berse. C’est tout bon ça …
Sebastien Reichenbach, une pointure dans le massif et qu’on a plutôt l’habitude de voir devant, mais qui aujourd’hui accompagne son père sur la course. Sympa la démarche …